Un petit retour sur le GR20 arpenté en 8 jours l’année dernière, du 18 au 25 juin 2017, avec ma binôme, Marion (malheureusement elle a dû abandonner au bout de 5 jours à cause d’une blessure), de Calenzana pour arriver un peu avant Conca.

Pourquoi le GR20 ?

Encore une histoire qui commence avec ma binôme, décidément !! Avec Marion, nous sommes toujours avides de défis, d’aventures, de folies. Voilà le mot est sans doute folie, même si franchement sur le GR20 nous avons été plutôt raisonnables contrairement à certains autres voyages toutes les deux (encore d’autres histoires à raconter !)…

Nous avions toutes les deux une petite idée des paysages et du parcours que nous pourrions découvrir puisque Marion avait fait le Mare a Mare (Est/Ouest de la Corse) et moi un petit bout du GR20 avec mon ex quelques années auparavant. Mais cette fois ce n’était pas juste un bout, ou une simple idée, nous voulions le découvrir dans son entier, alors comme d’habitude nous étions ultra motivées !

Marcher (ou grimper parfois) dans les montagnes tout en regardant la mer au loin, c’était ce que nous voulions pour nos vacances sportives.

Dans quelles conditions ? Une préparation spéciale ?

Le faire en 16 jours comme la plupart des gens ? Non merci. Non ce que nous voulions c’était un peu de challenge évidement ! Et en pratique, nous n’avions pas 15 jours à poser (c’était déjà limite si je pouvais prendre 5 jours de congés…).

Le but était de le faire en 7 ou 8 jours (ce qui voulait dire : 2 étapes par jour), en fonction de notre état de forme et en semi autonomie (je reviendrai sur cela dans la partie équipement).

Nous ne voulions pas être contraintes, donc nous avons décidé de ne pas réserver les refuges, ce qui nous a laissé beaucoup de liberté (nous n’avons pas toujours dormi en refuge, et nous avons même pu changer de mode de couchage).

Pour le sport, pas besoin d’entrainement spécifique étant donné que nous nous entrainions sur piste 2 fois par semaine, que nous faisions une séance de piscine, une sortie vélo et une autre sortie longue de course à pied. Marion sortait d’une blessure, donc elle était encore un peu fragile.

Notre petite préparation a été le GR01, en Guadeloupe, l’hiver précédent le GR20, surtout pour tester le poids des sacs. Au programme une randonnée particulièrement difficile avec des sacs conséquents sur le dos et dans des conditions difficiles (autour du volcan de la Soufrière : pluie, grêle, brouillard).

Nous avions des sacs très lourds (15 kg), nous avons donc pu voir considérablement à la baisse notre sac du GR20.

Concernant les chaussures, c’est là que nous avons fait une erreur. Elles étaient nouvelles, nous n’avions quasiment pas marché avec avant… d’où les nombreuses ampoules.

 

Un petit récap de nos sacs et équipement

Nous partions en semi autonomie, c’est-à-dire que nous comptions :

• d’une part avoir le nécessaire pour manger par nos propres moyens le matin et midi, par contre diner au refuge,
• et d’autre part dormir en refuge, ou en tente (en la louant sur place, ce que nous avons fait au bout de deux nuits). Cela voulait dire que nous n’avions pas de tente ni matelas à prendre mais quand même un sac de couchage.

Comme ce que j’ai déjà dit pour le Népal, concernant le matériel, ayant l’habitude de partir marcher en montagne, je savais quoi prendre. Et surtout, lorsqu’on porte son sac soi-même, la manière de penser un sac n’est clairement pas la même. Chaque gramme compte, je vous le garantie.

Sac : j’ai un sac de rando Deuter, très bien au niveau du confort du dos. Un peu trop lourd je pense car il y a l’armature.

Dans nos sacs :

• Vêtements :
  • pour la journée : deux tee-shirts, un short, deux brassières
  • Pour le soir : pantalon de rando léger et veste
  • Nuit : débardeur fin
• Eau : deux gourdes de 1L
• Nourriture : pour ma part 32 barres (4 par jour et pourtant j’ai perdu 3kg alors que je faisais que manger), fruits sec (1kg), sachets de riz, 3 boites de conserve. Pour le petit dej : j’avais préparé des sandwichs de pains complets au beurre de cacahuète, bien compact. C’était ce que nous avions au départ. Ensuite, nous avons pu nous réapprovisionner dans les mini superettes des refuges.
• Ustensiles : Réchaud à gaz avec bonbonne, mini casserole très légère (achat vieux campeur), couverts en plastique.
• Accessoires indispensables : frontale, boussole, topo guide du GR20 avec carte détaillée couteau suisse, une corde, une mini scie
• Trousse à pharmacie : Marion était la gérante en tant qu’infirmière
• Trousse de toilette (pour qu’elle soit la plus légère possible j’utilise une pochette plastique hermétique) : le minimum, et le but de partir à deux était de ne pas prendre deux fois la même chose. Je dois dire qu’on s’est accordé deux choses dont on aurait pu se passer : le déo, et un mini flacon de crème hydratante pour le corps (mon côté un peu girly). Mais on apprend de ses erreurs car pour le Népal, ils n’en faisaient plus partis.
• un sac de couchage en duvet (le mien est un Valandré) : trop chaud pour les refuges, plus utile lorsqu’on a dormi en tente,
• Serviette compacte très légère et qui sèche rapidement
• une paire de tong.

En dehors du sac :

• une paire de chaussure de rando,
• bâtons de randonnée très légers et pliables
• un panneau solaire pour recharger mon appareil photo.

 

Ce petit préambule fini, prêts à nous suivre ?