La traversée des Pyrénées par l’HRP : Partie 1 : Les 5 premiers jours

Gabrielle/ Gobynette et Kilian Jornet, même combat ? Presque à ceci près que contrairement à Kilian je n’allais pas parcourir les 800km des Pyrénées en 8 jours (j’ai encore un peu de respect pour mes pauvres pieds !!).

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Vivant à Pau, et continuant sur ma lancée des GR (cf GR20, GRR2 de la Réunion et traversée de la Guadeloupe, et ne parlons pas du plus beau GR, le GR34 !), comment ne pas résister à l’appel des Pyrénées ? Impossible. Seulement n’ayant pas des congés à rallonge (bon ok j’avoue ce n’est pas vrai, mais je ne voulais pas faire que cela de mon été !), j’ai décidé de faire cette traversée par petites portions chaque année. Contrairement à la plupart des gens qui partent pour la traversée, en commençant de l’Atlantique ou de la Méditerranée, j’ai trouvé plus original de la débuter au milieu (même sur une traversée la fille ne fait pas dans la normalité).

D’autant plus qu’après mon Altriman L, j’étais en relâche sport, alors autant se faire des petites randonnées dans les Pyrénées hahahaah (vraiment toutes petites les randos hein !!) !

Je vous embarque donc sur 9 jours de traversée incroyables… Environ 165km, entre 12.000 et 13.000 de dénivelé positif (difficile de tout évaluer comme il y a eu des variantes, des détours et que les cartes IGN en Espagne sont moins précises).

Alors seule ou accompagnée ?

On va dire qu’à la base je devais me retrouver seule, car mes potes du GR20 partaient une semaine avant moi et je ne pouvais pas poser cette semaine de congés. Sauf que lorsque j’en ai parlé autour de moi, 3 personnes se sont jointes à moi et ce fût un réel plaisir de ne pas être seule sur tout le périple. Du coup Morice Rebel (qu’on ne présente plus, bon je l’introduirai plus tard quand même un peu !!) sur une demie journée, Damien, venu m’accompagner sur l’ascension du Vignemale, enfin Clément, un copain, sur les 4 derniers jours en mode autonomie totale.

Étant globalement seule sur les 5 premiers jours, j’ai opté pour le mode refuge, je ne me voyais pas en tant que fille (bon ok musclor) d’avoir un trop gros sac sur le dos, avec tente et toute la nourriture (en l’occurrence j’avais seulement pour le petit déjeuner et midi).

 Avant de commencer un petit préambule sur la préparation et le sac

Je vous conseille de lire mes trois articles spécifiques sur la préparation de trek (le GR20 en Corse, le Népal, la traversée de la Réunion), mon sac étant un mix. Je vais quand même faire un récapitulatif en deux temps, puisque mon sac n’a pas été le même sur les 5 premiers jours (j’étais en refuge et en semi autonomie) puis sur les 4 derniers jours avec Clément en totale autonomie.

Donc rapidement, le récap :

Les 5 premiers jours :

Dans mon sac :

  • Vêtements :
    • pour la journée : deux tee-shirts, un short (que j’ai troué oups, bon il avait déjà troué sur la Réunion et je l’avais recousu !!), une brassière, un legging, une doudoune en duvet compact, une veste aérante et imperméable, une paire de gants, un bandeau, chaussettes chaudes et techniques pour marcher, tour du cou en polaire (ça je ne l’ai pas utilisé j’aurais pu m’en passer), cape de pluie
    • Pour le soir : pantalon de rando léger
    • Nuit : débardeur fin
  • Eau : deux gourdes de 1L
  • Nourriture : Pour le petit dej : j’avais préparé comme toujours des sandwichs de pain complet au beurre de cacahuète, bien compacts (pour 4 matins). Pour le midi : conserves, barres, graines et fruits secs (en gros je mangeais plusieurs fois plutôt qu’une seule fois)
  • Accessoires indispensables : frontale, boussole, cartes IGN, couteau suisse, carnet de voyage, bouquin
  • Trousse à pharmacie : avec notamment pansements, talc (qui m’a bien servi pour mes petits pieds)
  • Trousse de toilette (pour qu’elle soit la plus légère possible j’utilise une pochette plastique hermétique) : le minimum, même pas de shampoing !
  • un sac de soie
  • Serviette compacte très légère et qui sèche rapidement
  • une paire de tongs.

En dehors du sac :

  • une paire de chaussures de rando : l’année prochaine faut vraiment que je vois comment je peux faire autrement car elles me font trop mal aux pieds…
  • une paire de running : tendance à avoir des ampoules avec mes chaussures de rando, donc cela m’a permis d’alterner
  • bâtons de randonnée très légers et pliables
  • appareil photo
  • un panneau solaire pour recharger mon appareil photo : très utile et fonctionne très bien.

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Les 4 derniers jours :

Dans mon sacs :

  • Vêtements :
    • pour la journée : fringues propres que j’ai pu échanger en déposant les sales dans la voiture de Clément : deux tee-shirts, un short (un nouveau, sans trou !!!), une brassière, un legging, une doudoune en duvet compact, une veste aérante et imperméable, une paire de gants, un bandeau, chaussettes chaudes et techniques pour marcher, tour du cou en polaire (du coup je l’ai enlevé), cape de pluie (inutile car pas de pluie du tout)
    • Pour le soir : pantalon de rando léger
    • Nuit : débardeur fin
  • Eau : deux gourdes de 1L
  • Nourriture : Pour le petit dej : des sandwichs de pain complet au nocciolata (pour changer et préparés par Clément, bien compacts (pour 4 matins). On s’est dispatché le reste :
    • En cas : graines, fruits secs et barres
    • Le midi : pain, fromage, saucisson, pâté, snickers, barres
    • Soir : conserves (thon et sardines), sachets nouilles chinoises (4), 3 lyophilisés, soupes et vermicelles, pommepots (4 ou 5)
  • Accessoires indispensables : frontale, boussole, cartes IGN, couteau suisse, carnet de voyage, pas de bouquin (faut faire des choix au minimum, même si ça m’a manqué de ne pas lire le soir…)
  • Trousse à pharmacie : avec notamment pansements, talc (qui m’a bien servi pour mes petits pieds)
  • Trousse de toilette (pour qu’elle soit la plus légère possible j’utilise une pochette plastique hermétique) : le minimum, même pas de shampoing !
  • un sac de couchage en duvet d’oie (le mien est un Valandré) :
  • matelas compact
  • Serviette compacte très légère et qui sèche rapidement
  • une paire de tongs.

(Clément portait la tente et le réchaud).

En dehors du sac : Idem que précédemment.

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je croule sous le poids du sac haha

Concernant la préparation physique, je pense que cela se passe de commentaires (regardez ce que j’ai fait pendant l’année !!). J’étais en coupure de sport hahaha.

S’agissant du trajet je voulais suivre l’HRP (haute randonnée des Pyrénées) au lieu du GR10 pour deux raisons : moins touristique et l’HRP est principalement le trajet des crêtes contrairement au GR10 qui fait redescendre dans les vallées.

Sur les 5 premier jours, l’HRP était similaire au trajet du GR10, c’est pour cela d’ailleurs qu’il y avait pas mal de refuges. Sauf lorsque j’ai du descendre à Gavarnie en suivant le GR10 et donc en ne passant pas par la Breche de roland (HRP) car le refuge de la Breche de Roland ayant fermé si je passais pas là, ça m’aurait fait une beaucoup trop longue étape.

Allez hop, c’est parti pour cette petite aventure (grande ?) !

Day 1 : 1000m D +. 600m D-. Du pont d’Espagne au refuge Wallon.

Une petite étape car, en mode demi-journée (on a commencé à 11h30).

Départ du pont d’Espagne avec Morice Rebel (en vrai il s’appelle Cédric !! Mais j’aime bien l’appeler Morice), copain du club de triathlon de Pau, qui m’accompagne seulement sur cette journée (bah oui c’est dimanche, tout le monde n’a pas de vacances !!).

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Jamais vu autant de monde au départ d’une randonnée, ah oui, promenade du dimanche oblige… On se croirait même à Disneyland (bientôt on va devoir faire la queue pour commencer une rando !!) avec parking immense et payant.

Bref, vite on s’éloigne de tous ces gens (un peu associable ?). En même temps, normal qu’il y ait autant de monde car à peine au bout de 100m, énorme cascade (très belle je vous l’accorde), et quand il y a des « attractions » faciles d’accès, forcément il y a une horde de touristes (« moins on en fait mieux on se porte » ? mouais très peu pour moi).

Heureusement, les gens prennent le chemin pour le lac de Gaube, accessible rapidement…par télésiège !!! Ouf ce n’est pas notre chemin.

Au bout de 300m, ça y est il n’y a plus personne (bon à part les vaches lorsque l’on traverse les grandes prairies le long d’un ruisseau).

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Comme il faisait beau, j’ai décidé de rejoindre le refuge Wallon par une bifurcation (le tour des lacs), sinon on peut y accéder direct en 2h en restant dans la vallée. C’est d’ailleurs pour cela que Morice m’accompagne sur la journée, car il peut faire une boucle.

Nous avons bifurqué par la droite et ça a commencé à grimper. A partir de là, plus personne en vue ! C’est ouf en l’espace de 30 minutes d’avoir quitté aussi facilement tous ces touristes (30min c’est trop de marche pour eux haha).

Nous continuions de monter pour atteindre le 1er lac (lac de l’Embarrat 2000m d’altitude), trop jolie. Il commençait à faire un peu frais avec l’altitude. Picnic au bord du lac au top, en plus Morice a fait la cuisine, notamment un super dessert ! Moi qui pensais que j’allais manger des barres tout mon séjour, pour l’instant on était plutôt pas mal !

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Quel a été le moment le plus drôle de la journée ?

Ce qui suit…

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avant la catastrophe

Après ce lac, nous avons continué de monter. En haut, il y a une cascade magnifique avec vue sur le lac de folie. Donc pour changer (ceux qui voyagent avec moi, comprendront le « pour changer »), j’ai demandé à Morice une photo (en vrai je ne demande jamais mais alors jamais de photos haha) et catastrophe : dérapage (contrôlé ? euh non !!), et hop je me retrouvais dans la rivière (que les pieds je vous rassure, enfin les baskets !).

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Grosse boulette ? A chaque fois, il m’arrive des péripéties chaussures en lien avec une photo… Depuis le Chili (une histoire très très drôle), je ne fais plus d’erreur et j’anticipe en emmenant 2 paires de chaussures (bon en l’occurrence, c’est pour éviter d’avoir trop d’ampoules avec mes grosses chaussures de rando, non pas parce que je prends des risques pour des photos !!).

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j’ai quand même traversé de nouveau la rivière avec mes chaussures de rando !!

Morice a bien rigolé et c’était l’occasion de changer de chaussures…

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Nous avons continué de grimper, avec vue sur un petit lac. Puis encore ascension pour atteindre une autre lac trop beau : lac de Pourtet à 2400m, le point culminant de la journée.

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On n’a croisé quasiment personne et c’était tellement splendide. Heureuse d’être là et de profiter à fond de ce paysage merveilleux, le gros kiff.

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On a commencé la descente pour atteindre le lac de Nere (2300m), encore sublime.

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Descente plutôt sympathique qui a continué. La végétation changeait, moins de caillasse et beaucoup plus de verdure et avec des petits sapins.

Nous avons vu quelques marmottes, trop mimis (le premier jour on s’extasie devant une marmotte, à force d’en voir au 9ème jour, « ouais encore une marmotte quoi » !!)

Au loin nous avons aperçu des tentes, un signe que le refuge n’était pas bien loin. S’est dégagée une très belle chapelle en plein milieu avec un petit ruisseau qui la borde.

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Morice était trop dégouté de devoir repartir, haha c’est cela de ne pas avoir de vacances !

Ce fût donc une première journée soft, une petite mise en bouche (pour ne pas dire mise en jambes), juste 5h de marche. En même temps avec tout mon repos sport ces derniers temps, j’étais en forme et bien fraîche.

Comme il faisait encore bon et qu’il était tôt, j’en ai profité pour me laver au ruisseau(en plus pas de douche, fallait bien commencer à s’habituer à la vie de robinsone).

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J’adore tellement, pour moi c’est cela la rando. Se retrouver en fin de journée dans un cadre incroyable, se baigner (enfin c’est vite dit, elle est froide quand même), se sentir plutôt propre et se poser dans l’herbe au soleil en bouquinant et écrire. Ma vie de citadine me paraissait déjà bien loin !! Le fait d’être seule ne me dérangeait pas, bien au contraire. Parfois, cela fait du bien aussi d’être seule en montagne, se poser, réfléchir.

Contrairement au GR20 en Corse, où c’était un peu un défi de le faire en 8 jours, ici c’est différent, cette partie de la traversée est sans pression, sans s’affoler, en profitant des moments présents… Il y aura des jours avec plus de D+, D- et beaucoup de km, alors c’est bien de ne pas trop en faire (c’est sûr que le premier jour on se sent en forme, mais il faut aussi que le corps puisse tenir sur la durée).

Dîner au refuge plutôt bon, avec un brownie en dessert miam miam !!

En montagne, à 20h, on a limite plus rien à faire… Dodo ? Presque… D’abord, lecture (kilian, la base, surtout le passage sur sa traversée des Pyrénées).

Puis dodo… hum non finalement… Long moment où j’ai écouté un concert de ronflements… (j’ai quand même dû mettre deux paires de boules quies tellement c’était fort !!).

Day 2 : De Wallon à Oulettes de Gaube : 960m D+ et 630m D-.

Grasse mat !! En me réveillant, plus personne dans le dortoir. « Mince il est quelle heure ? 12h et j’ai oublié de me réveiller ». « Ah ça va seulement 8h » !!

Petit déj au top du top au soleil face à la rivière et les montagnes et mes triples sandwiches beurre de cacahuète, pas encore trop écrasés.

Puis c’était parti. J’avais une petite journée, donc pas la peine de trop se presser (c’est le moins qu’on puisse dire, avec ma grasse mat !!).

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selfie de départ

Au début, petite descente ombragée. Puis une montée, pas très difficile. A un moment, bifurcation, mais je me suis rendue compte que je n’étais plus sur le bon chemin.

La montée continuait, j’ai doublé quelques personnes (normal j’étais partie la dernière du refuge, ce sont les vacances après tout, sans pression !!)

Arrivée du lac d’Artille (2250m), canon… Pas assez chaud pour se baigner, alors juste petite pause au soleil face au lac.

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Ensuite, partie assez technique dans la caillasse et grimpette. Un peu galère mais c’est magnifique. La vue sur le lac était ouf ouf. Du coup à force de regarder le paysage, je me suis trouvée sur le mauvais versant. Il a donc fallu que je redescende une partie pour une nouvelle grimpette (pas de chemin, juste quelques cairns).

 

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D’un coup, arrivée sur un autre lac entouré de montagnes avec un peu de neige.

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Encore de la caillasse puis arrivée au Col d’Artille (2500m). Gros vent, je me suis abritée pour manger un peu. Ca y est j’étais en Espagne, mais cette fois pas de réception de messages « hola, que tal, vous êtes en Espagne », ici on ne captait rien de toute façon !

Après le col, descente (encore caillasse) et j’ai croisé une petite (non vraiment faut que j’arrête de les appeler les petites, car elles sont plus que bien portantes !!) marmotte.

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Tour du cirque, avec visibilité sur l’autre col au loin. Du coup, de nouveau une montée, raide mais qui s’est faite rapidement pour atteindre le Col des Mulets (2600m). Il y avait une tonne d’espagnols (toujours aussi discrets…).

Une fois qu’ils sont partis, le silence de la montagne. Paysage différent, roche ocre et de l’autre côté on voyait le Vignemale.

En haut du col petite pause pour manger et mettre mes grosses chaussures.

Avant de partir, j’ai demandé à une personne de me prendre en photo. « Mais qu’avez-vous fait de votre compagnon de la veille ? Vu comme vous avancez, vous l’avez tracé ? ». « Hahah non c’était dimanche, il venait sur la journée ». « Ah oui pour nous c’est tous les jours dimanche »…

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Et hop c’était reparti pour la descente, encore un peu dans la caillasse. J’ai rattrapé le groupe d’espagnols, on ne pouvait pas les louper. Discussion avec un espagnol, OMG, mon espagnol est vraiment catastrophique !!!!!

Le refuge (Oulettes de Gaube : 2100m) était proche… Il était seulement 14h, et pourtant j’avais pris mon temps.

Vue juste incroyable sur le Vignemale.

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Bon comme j’avais du temps et que je suis une fille un peu relou ( ?, non jamais !!!), enfin surtout parce que j’aime négocier, j’ai passé pas mal de temps à négocier une tente (comme on m’avait précisé au téléphone que l’on pouvait en avoir une, et c’est d’ailleurs pour cette raison que Damien, qui allait me rejoindre n’allait pas en apporter). Soit disant ils n’étaient pas complets et donc dans ce cas, ils ont l’interdiction de louer une tente (priorité en remplissant le refuge). Pourtant, vue la nuit que j’avais passé en dortoir, j’avais clairement pas envie de re-dormir dans le refuge…

Bref j’ai insisté, mais mes talents de persuasion n’ont pas fonctionné (autant sur le mec, j’avais presque réussi, mais c’est la nana qui a eu le dernier mot, c’était niet !).

Bon je n’allais pas me gâcher mon après-midi pour cela, alors détente au soleil au bord de la rivière. Impossible de s’y baigner, l’eau devait directement venir du glacier, donc très très froide !! Une petite sieste était même la bienvenue…

Douche… chaude, non je rigole !! Froide mais alors bien froide, au moins pas de gâchis d’eau et bien ça vivifie, c’est bon pour le corps.

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En me posant sur la terrasse du refuge, j’ai discuté avec deux espagnols, dont un de mon âge, Jordi, ils étaient bien drôles. Je me suis mise au défi de leur apprendre un jeu de carte, c’eétait folko !! En anglais/espagnol, on est vraiment pas mal niveau charabia !! Et quel jeu !!! Le trou du cul.

Alors le plus fou a été que Jorgi n’avait rien compris au jeu, mais il a quand même gagné (on dira que c’est la chance du débutant !!). Je lui ai expliqué qu’il était le président « oh the game is Macron, so coool ».

C’était l’heure de diner. Damien, du même club de triathlon, était censé arriver à 18h, or, il était 19h, j’ai enfin trouvé pire niveau retard que moi !! Apparemment l’appel de la soupe a dû faire effet puisqu’il est arrivé pendant qu’on commençait à la servir (en plus tout bénéf, il a eu double portion car je lui ai refilée la mienne). Un repas classique, pâtes (la base de mon alimentation pendant les 9 jours), fromages, dessert au chocolat.

Damien pensait qu’il allait mieux réussir à négocier pour la tente, mouais pas du tout !! De toute façon, il était tard et ils nous ont dit qu’il allait pleuvoir cette nuit.

Pour bien terminer cette deuxième journée, on s’est posé face au Vignemale, magnifique… On y sera le lendemain… normalement…

Tant pis, c’était parti pour une nuit chaleureuse en dortoir, bercée par les doux ronflements…

Day 3 : 2 étapes : Petit et Grand Vignemale ( de Oullettes de Gaube à Baysselance : 2000m D+ et 1700m D-

Réveil sous la brume (presque comme en Bretagne…)

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Petit déj, puis départ vers 9h avec ma belle cape de pluie. Autant la tester…

C’était parti pour une montée et plus nous montions, plus ça se dégageait. Enfin, vite fait quand même, juste que parfois nous arrivions à voir une partie d’une montagne.

Arrivée assez rapide à Hourquette d’OUssoue (2730m). Entre temps on avait enlevé les épaisseurs, car la cape c’était sympa (oui oui un certain style) mais ça donnait très chaud !!

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Au sommet du col, on a bifurqué direct pour faire le Vignemale (avec la visibilité à 2m, on pensait clairement que c’était la direction du grand, et c’est vrai qu’on n’a pas trop vérifié).

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Nous avons commencé l’ascension mais il a fallu s’arrêter assez rapidement car Damien avait besoin de manger (hypo), il se sentait faiblir (et après on dit que les filles sont des petits êtres fragiles, pas du tout !!!). Une barre et ça repart, il avait juste pas assez mangé au petit déj. Ok mes sandwiches pain beurre de cacahuète, sont soit disant pas appétissants, mais au moins ils nourrissent en comparaison des petits déj des refuges…

Bref, nous arrivions au sommet du… petit Vignemale (3000m), les boulets !!! Au sommet, une vue de malade mentale, non je rigole, du blanc du blanc et encore du blanc, nous ne voyions pas à 2m !! Ca fait plaisir de faire une ascension et d’avoir une belle vue au sommet !!

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Damien a tenté de descendre par les crêtes (et quand on a vu les crêtes dégagées l’après-midi on s’est dit que c’était clairement impossible). Je lui ai dit de revenir, car trop dangereux, pas le bon passage pour aller au Vignemale, sachant qu’on avait nos gros sacs.

Sur la descente, nous avons eu la chance d’avoir quelques moments dégagés, c’était superbe.

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Au refuge Baysselance (2600m), on a négocié une tente (pour changer), et cette fois à priori c’était okay.

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Nous avons déjeuné pour reprendre un peu de force (twixs en dessert !!). Ensuite, les mecs du refuge ont essayé de nous dissuader de partir sur le grand Vignemale, car  c’était l’après-midi et que l’on n’était pas équipé de crampons et piolets (après faut toujours se méfier dans le genre de situation où les mecs louent le matériel et fournissent des prestation de guide, donc forcément ils n’allaient pas nous dire, allez go !).

Nous sommes donc partis, et ce, sans nos sacs, quel bonheur !!

Sur la descente (oui nous descendions, pour mieux remonter), nous avons croisé Jordi et son pote, ils revenaient du Vignemale et nous ont bien précisé que leurs crampons et piolets leur avaient été utiles. Pour autant, cela ne nous a pas découragés.

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Début de la montée, nous voyions le glacier face à nous, juste superbe. Surtout que contrairement au matin la vue était dégagée.

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Au début, nous avons choisi de passer par les roches sur le côté au lieu de passer par la neige.

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A la fin des roches, on voyait le sommet du petit Vignemale. Il nous paraissait encore haut, cela voulait dire qu’il restait encore pas mal à gravir.

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Puis nous n’avons pas eu d’autre choix que de passer par le glacier, donc la neige. C’était magnifique et pas compliqué sans crampons car la neige était molle. Au début, ça montait un peu, puis plat donc encore plus facile.

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Nous suivions des traces. A un moment les traces se sont arrêtées à la caillasse, pour ensuite reprendre un peu plus loin. Nous avons donc continué dans la neige. Ce fût un peu plus galère car en devers et un peu pentu. On est arrivé de l’autre côté en commençant à remonter car nous voyions le Vignemale au loin. Sauf que les crêtes étaient impraticables, impossible de rejoindre le Vignemale de là. Nous sommes redescendus. L’étude de la carte ne nous a pas vraiment servi.

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quand on est revenu sur nos pas

Nous avons donc rebroussé chemin dans la neige en devers en déduisant que les traces ne menaient pas au Vignemale mais qu’il fallait s’arrêter au niveau de la roche. Les boulets quand même, comment se rajouter des km et du dénivelé (bon nous n’étions plus à cela près !!).

Au niveau de la roche, aucun chemin. Selon nous, la seule possibilité était d’escalader. Nous avons donc laisser la gourde et les bâtons pour ne pas nous encombrer.

Avant toute chose, il faut savoir que j’ai peur du vide, non pas que j’ai le vertige par exemple lorsque je suis sur une falaise mais si je suis en train de grimper. Donc pas une phobie à proprement parler, mais grimper me donne des sueurs froides (cela ne m’empêche pas de le faire, car j’aime affronté mes limites, mais je ne suis pas du tout à l’aise et je peux très vite paniquer).

Le problème de deux personnes têtues est que ni l’un, ni l’autre n’a stoppé l’autre. Dans notre tête, c’était impossible qu’on n’aille pas au sommet, ça aurait été tellement frustrant d’être si proche sans pouvoir y accéder. Nous avons donc vu le danger mais l’adrénaline d’aller au sommet a pris le dessus.

Franchement, sur le moment j’ai eu très peur, sans doute une des grosses peurs de ma vie (à part peut-être en Australie avec l’épisode du crocodile). J’étais tétanisée mais j’ai vraiment pris sur moi en essayant de canaliser cette peur. Heureusement que Damien était derrière moi, il m’a rassurée par sa présence, et surtout je ne voulais pas lui monter ma peur, ni qu’il pense que je ne suis pas courageuse… A un moment, je me suis agrippée à une roche, en me disant à voix haute « c’est bon Gab, il ne va rien t’arriver, tout va bien ». Concrètement, c’était complétement de l’escalade et nous avons évité de penser à la descente (« on va trouver le vrai chemin, ça sera moins raide », faut être optimiste).

Au sommet, énorme joie, j’ai jamais été aussi heureuse de gravir un sommet je crois. Bonheur car non seulement nous y étions arrivés (à peine difficile haha) mais surtout la vue était dingue dingue. A 3298m, nous étions littéralement au-dessus des nuages, avec les montagnes à perte de vue. 360 degrés de folie.

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En plus, nous étions seuls (la plupart font l’ascension le matin).

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Alors nous avons profité de ce sommet grandiose et plus que mérité.

La descente a été plus facile car nous avons trouvé un semblant de chemin. Bon parfois, il a fallu se mettre un peu sur les fesses.

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Ensuite, la partie la plus drôle : le ski, mais sans skis !! Enfin, plutôt la luge, car j’ai plus passé du temps sur les fesses que sur les pieds !! Nous avons donc descendu tout le glacier, au début en courant car c’était plat, puis en glissant. Nous avons vraiment été rapides et nous nous sommes bien amusés !

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Sur le chemin normal nous avons trouvé (enfin j’ai trouvé, car Damien n’était pas partant pour mon raccourci, selon lui « un chemin pour les brebis »), un chemin pour couper un peu, ce qui nous évitait de descendre super bas pour ensuite remonter au refuge. Bon parfois, il n’y avait plus de chemin mais on a réussi à récupérer le vrai.

Dernière montée un peu dans les nuages pour en ressortir pas longtemps après et hop nous arrivions au refuge.

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Ils étaient bien surpris que nous y soyons arrivés  sans crampons et piolets… haha ils ne savaient pas à qui ils avaient affaire.

Douche ? hum pas de douche au refuge ! Alors une rapide toilette avec de l’eau glacée, vraiment glacée, sérieux elle devait venir direct du glacier !!

La question mise en suspens est tente ou pas tente ce soir là ?!! A-t-on réussi à les convaincre ? Et bien oui puisqu’après la « douche », nous avons choisi notre spot pour la nuit, aux premières loges vue sur les montagnes… Damien s’est chargé de planter la tente (manque de force pour moi !!) pendant que je le regardais faire (non non je rigole, je faisais des allers retours avec les matelas, oui oui ils nous ont donné de vrais matelas !!).

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Du coup, les deux matelas étaient légèrement trop grands pour la tente. Nous avons réussi à nous dépatouiller tant bien que mal.

Dîner : comme d’habitude, sauf que là c’était le 2nd service alors que les mecs du refuge nous avaient dit avant de partir pour le Vignemale « 19h le repas hein ». Au final on a couru pour arriver à 18h50 pour rien !! A 20H45 autant dire que je crevais la dalle ! Plutôt un bon diner avec en dessert une tarte au chocolat (oui vous l’avez compris en refuge c’est choco tous les soirs !!).

Un ciel très dégagé avec les étoiles…

Puis un dodo très venteux !!

Day 4 : de Baysselance à Granges de Holles : 200 D+ et  1500m D-

Réveil pas en douceur !! « vite vite tu vas rater le soleil »… Hum 30min après le soleil n’était toujours pas sorti de la montagne !!

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Damien était déjà levé, prêt à redescendre et à me laisser seule pour les prochains jours de marche.

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Comme j’avais une petite étape, j’ai profité pour ne pas me presser et prendre mon petit déj sur la terrasse au soleil en tentant de faire sécher mes chaussures (trempées à cause de la neige de la veille…) mais pas très concluant. Quand je les ai mises, elles étaient encore bien humides.

Un départ tard : 10h30 sous le soleil et c’était parti pour un gros dénivelé en descente. Longue descente, très belle avec des cascades, des marmottes, avec des paysages qui changent (moins sec et plus de végétation).

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Puis un moment de plat. Je sentais que des ampoules commençaient à apparaitre, d’autant plus que mes pieds étaient humides du fait des chaussures. Petit arrêt changement de chaussures au milieu des vaches (enfin pas trop proche quand même, maintenant je m’en méfie). J’ai mis un compeed, en espérant que ça irait.

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Passage du barrage d’Oussoue (1820m), très beau.

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Une mini montée qui s’est ensuivie de plat pour atteindre la cabane de Lourde. Des prairies verdoyantes partout, avec des vaches (encore !!) marmottes (à force, cela devient normal de les voir).

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Pause déj, en profitant un peu pour me reposer.

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Ensuite, assez similaire, une pente douce dans les prairies.

J’ai croisé une dame qui m’a précisé de faire attention car un peu plus loin avec des vaches il y avait un taureau. Alors forcément, j’ai fait un énorme détour et passé très loin du troupeau, ça serait quand même bête de se faire attaquer par un taureau !!

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La descente a continué, et je voyais que je m’approchais de plus en plus de Gavarnie.

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Au loin, des voitures, une route, ça m’a fait trop bizarre… J’avais presque oublié ce que c’était la civilisation ! C’est fou comme en 4 jours on peut vraiment déconnecter complètement, et ça fait du bien !!

Je suis arrivée au refuge Granges de Holles relativement tôt, avant 16h.

Miracle, on m’a appris deux choses : des douches chaudes (olalalalala) et des petits dortoirs (juste 4, en espérant que sur les 3 autres pas de ronfleurs !).

Repos au soleil en discutant avec mes colocs de chambres, un couple de français très sympa. Les gens sont toujours un peu surpris de voir une fille seule randonner. Personnellement je ne trouve pas cela choquant, ce n’est pas dangereux, en plus je n’étais pas énormément seule sur mes jours de rando.

La douche chaude on en parle ?! un bien fou, c’est fou ce qu’on peut apprécier les petits plaisirs simples de la vie. Au final pas de shampoing, faut pas pousser, ça faisait que 5 jours que j’avais lavé mes cheveux, il ne fallait pas être trop propre voyons !!!

Dîner plutôt bon avec en prime rabe de gâteau au chocolat (à mon plus grand bonheur, choco tous les jours !).

Dodo comme un bébé… et pas de ronfleurs dans le dortoir alleluiah !

Day 5 : de Granges de Holles (Gavarnie) à Héas : 1500 D+ et  1300m D-

6h30 réveil et c’est presque la première fois que je me sens reposée. Une nuit parfaite.

A la base je ne voulais pas partir trop tôt mais on m’a dit la veille qu’il y aurait des orages à 12h donc que c’était mieux de passer le col avant.

J’ai pris le petit déj avec Pierre, un mec rencontré au dîner de la veille « mais tu manges vraiment beaucoup ». « Bah oui il faut prendre des forces ». Je crois que je l’ai choqué entre le dîner et le petit déj !!

On allait débuter la rando par le même versant, il voulait donc me suivre et m’a dit « après je ne sais pas si j’ai le niveau pour te suivre car tu n’as pas l’air de faire les choses à moitié ». Lol je vais tranquille quand je marche, juste je n’écoute pas les temps des topos qui sont nettement revus à la baisse avec moi. Faut juste compter le temps des photos en plus (il y en a qui font des pauses goûters, ou eau, moi je fais des pauses photos, mais pas trop hahaah…)

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Nous partions donc ensemble vers 7h45. Passage rapide à Gavarnie. J’ai pensé au message de ma mère reçu la veille « malgré les touristes j’avais adoré Gavarnie ». Je m’attendais donc à voir une foule de touristes. Rien de cela, les touristes faisaient la grasse mat apparemment, à 8h ils dormaient, une idée normale quoi !!

De toute façon, il y a des trucs que je ne comprends pas, les refuges sont surchargés mais sur les randos, il n’y a personne, à croire que les gens se catapultent direct aux refuges (faudrait qu’ils me donnent leurs secrets).

Bref, ça attaquait directement pas une grosse montée un peu en forêt et vue sur le cirque de Gavarnie par moments, franchement magnifique. Vue également sur le Vignemale, sommet d’il y a deux jours, il me paraît tellement loin !!

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Rapidement le refuge d’Espuguette (2030m), enfin il y a quand même 700m D+ de Gavarnie. La blague quand même, en bas, il y avait un panneau indiquant 2h30 pour le refuge, il a seulement fallu 1h15 (avec pauses photos !). Et pourtant je n’ai pas eu l’impression d’aller vite. Ils mettent peut-être ce genre de panneau pour dissuader les touristes…

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En tout cas, du refuge, c’est magique, magnifique vue ! Ou pas !! Pendant l’ascension les nuages ont progressé dans la vallée pour tout recouvrir. En gros, nous sommes dans les nuages et il fait limite froid, mais j’aime cette atmosphère mystérieuse…

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Nous continuons la montée vers le Col d’Hourquette d’Alans. Par moments ça se dégageait, les nuages allaient et venaient laissant deviner une possible vue sur les montagnes, notamment le cirque de Gavarnie avec la brèche de Roland.

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Au col (2430m), c’était sublime car l’autre versant sur le Cirque d’Estaubé est dégagé avec la neige de nuage au milieu. Vraiment magnifique. Il était seulement 10h30, ça valait le coup de se lever tôt pour arriver avant 12h (j’étais vraiment large !!!).

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Pause pour admirer la vue, voir les nuages se dégager du côté du versant par lequel j’étais arrivée.

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J’ai laissé Pierre pour repartir sur une longue descente . Forcément rapidement, je suis rentrée de nouveau dans les nuages. Grosse visibilité !!! On ne voyait rien, même pas le fait que mon short était troué (énorme trou au cul, le même que celui de la Réunion et que j’avais du recoudre haha), et promis je n’avais pas pris mon pot de nutella pendant la rando. Au moins, je m’en suis rendue compte mais je ne savais pas depuis combien de temps il était apparu…peut être depuis le matin.

C’était mon seul short, vivement le lendemain que Clément m’amène mes affaires propres !!

En attendant, je n’avais plus rien !! Non non si vous avez bien été attentif de mon équipement sac, j’avais un legging.

Ensuite, descente, et hop à un moment je suis sortie des nuages en pouvant enfin distinguer mon environnement. Une longue vallée, des vaches, des marmottes partout, une rivière…

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Arrivée au lac Gloriette (1815m), j’ai fait un petit détour, car vraiment très beau. Bon par contre, il commençait à faire très chaud et grosse envie d’enlever mon legging et me baigner (baignade interdite car c’est un barrage).

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J’ai donc continué mon chemin. Une montée, qui m’a donné chaud aux jambes ! J’ai croisé des moutons bleus (vraiment bizarre les animaux dans les Pyrénées !! Ils auraient pu les tatouer en rose quand même !!). D’ailleurs, dans la vallée, les vaches n’avaient même pas répondu à mon mugissement, même pas une qui s’est retournée, alors qu’en Bretagne elles se retournent toujours sur mon passage !!

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Trêve de plaisanterie, une peu après la fin de la montée petite pause au soleil pour manger et écrire une peu mon carnet. Agréable, j’étais en face du cirque de Toumoulous, très beau.

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Enfin, une dernière descente au début tranquille puis plus abrupte. Arrivée sur la route, petite pensée « olala, c’est une belle montée à faire à vélo », ça me donnait presque envie d’aller faire un tour de vélo !!

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Arrivée à Heas vers 16h, à l’auberge de la Munia. Le grand luxe :

  1. parce que j’allais dormir dans une yourte (exactement comme en Mongolie, la gérante y était aussi allée) seule !
  2. douche chaude: cette fois je n’ai pas résisté au shampoing…
  3. auberge paisible et tranquille… Pause dans l’herbe face au montagne tranquillou
  4. Ils avaient de la colle glue pour recoller mes semelles des baskets… Je croisais les doigts pour qu’elles tiennent jusqu’au bout…
  5. Dîner tellement bon, raffiné. Quand je pense que ma nuit en yourte + dîner m’a coûté mon cher qu’en refuge !!
  6. Une nuit parfaite… Surtout qu’il y a eu un orage… j’étais bien au chaud en m’endormant en lisant des passages de la traversée des Pyrénées de Kilian…

 

De quoi bien recharger les batteries pour les 4 derniers jours qui s’annonçaient bien costauds…

La suite par ici…

 

 

5 réflexions sur “La traversée des Pyrénées par l’HRP : Partie 1 : Les 5 premiers jours

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