Mon voyage au Népal au mois de Décembre dernier a été incroyable et c’est pour cela que je souhaite écrire mes premiers articles sur ce sujet.
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Pourquoi le Népal ?
Je ne me suis pas posée 1000 questions, j’ai appris que j’avais des vacances 5 jours avant de partir et j’ai pris mes billets. Je pense que la vie est beaucoup trop courte pour ne pas en profiter à 300%.
C’est un voyage que je voulais faire depuis très longtemps, dont mon père me parle souvent (il y est allé plusieurs fois et à force d’entendre sur le sujet et de voir des photos, on est forcément curieux…).
Un tournant de vie, des décisions à prendre, réfléchir…marcher dans les montagnes était à mon sens le meilleur moyen pour me retrouver…
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Dans quelles conditions ?
Prendre des billets 5 jours avant le départ, j’étais large pour m’organiser !! Ou pas !
En fait, pour être honnête, je ne voulais pas planifier, je voulais vivre au jour le jour en fonction de mes envies. Grâce aux conseils de mon père, j’avais une petite idée du trek que je souhaitais faire. Il fallait aussi faire face à la météo, notamment une question se posait : le trek en décembre était-il encore faisable sachant qu’il y avait un sommet à 5000 m (pour info, en décembre, il commence vraiment à faire très très froid..) ?
Le plus fondamental, je souhaitais partir seule. Avec un guide sur place pour faire le trek ? NON ! Complètement seule !
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Partir seule pour une fille, est- ce possible ?
OUI, la preuve, je suis encore ici pour vous parler de ce voyage !!
Par contre, je souhaite mettre en garde sur plusieurs points qui ne sont pas négligeables:
- D’une part, j’ai toujours eu l’habitude de partir en montagne randonner depuis que je suis toute petite avec mon père sur plusieurs jours. Je connais bien l’esprit des refuges, ou le bivouac en tente. Je pense donc clairement que pour pouvoir partir seule en trek, il faut préalablement avoir une expérience en la matière comme :
- être capable d’anticiper des situations à risque (car il y en a toujours en montagne),
- savoir utiliser le matériel de randonnée (comme par exemple lire une carte, utilisation d’une boussole),
- savoir faire un sac (point 5.)
En gros tout simplement se faire confiance et ne surtout pas avoir peur.
- D’autre part, le Népal ce n’est pas le massif central ! Là on parle non seulement de pas mal de dénivelé mais aussi d’altitude. Partir en trek au Népal sans guide si on n’a jamais fait de la haute montagne, franchement je déconseille. A partir de 4000m, le mal des montagnes apparaît chez certaines personnes. Vous vous imaginez en pleine montagne, en ayant des vertiges, vomissements, saignements de nez, avec personne pour vous venir en aide ? Donc partir seule c’est connaitre son corps et ses réactions. Personnellement, j’ai fait par exemple l’ascension du Mont Blanc, un plus de 5000m en Bolivie, donc je savais que l’altitude n’était pas un problème.
Mise à part ces petites mises en garde, je ne peux que vous inciter à le faire, car clairement c’est du bonheur à l’état pur…
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Faut-il avoir une certaine condition physique ?
Peut-être que je ne vais pas être très objective, car je n’ai pas trouvé cela très difficile de randonner au Népal en altitude. Mais là encore, c’est mon ressenti et je fais énormément de sport.
De plus, je n’ai pas fait ce trek en mode défis, du genre à fond et à marcher 11h par jour (comme j’ai pu le faire sur le GR20 : un article prochainement), c’était aux grés de mes envies. Si j’avais envie de m’arrêter de marcher à 15h parce que le petit village m’inspirait je le faisais. C’est d’ailleurs l’avantage de partir seule et sans contraintes horaires, on est complètement libre.
Donc je conseillerais d’avoir une préparation physique préalable minimale en habituant son corps à marcher avant le départ (le mieux si possible est de faire des sports qui font travailler le cardio).
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Quel matériel ?
Concernant le matériel, ayant l’habitude de partir marcher en montagne, je savais quoi prendre. Et surtout, lorsqu’on porte son sac soi-même, la manière de penser un sac n’est clairement pas la même. Chaque gramme compte, je vous le garantie, encore plus lorsque l’on se retrouve en altitude en plein dénivelé. Ce genre d’interrogations : Est-ce que je prends un déo ? Non (tant pis je puerai). De la crème hydratante ? Non plus. La crème solaire suffit (c’est presque pareil hein !!). Un shampoing ? Oui mais un mini flacon à demi entamé (le pire c’est que je ne l’ai même pas fini… c’est une autre histoire). Donc niveau maquillage autant vous dire que la question ne me traverse même pas l’esprit.
C’est pareil pour les vêtements : le MINIMUM : deux tee-shirts, deux leegings chauds (un propre pour dormir et un avec lequel on va marcher), un manche longue technique chaud, une doudoune en duvet compacte, une grosse veste très chaude et imperméable, une paire de gant, un bonnet, chaussettes chaudes et techniques pour marcher (ne pas oublier celle pour la nuit qui reste propre, enfin presque), tour du cou en polaire. On a vite fait le tour !
Sinon : un sac de couchage en duvet (le mien est un Valandré), une paire de chaussure de rando, une paire de running (car je comptais courir, oui oui je suis folle, aussi parce que j’ai tendance à avoir des ampoules avec mes chaussures de rando, donc cela m’a permis d’alterner), une paire de tong, une frontale, trousse à pharmacie, couteau suisse, un panneau solaire pour recharger mon appareil photo, une gourde de 2L, une serviette compacte ultra légère qui sèche rapidement.
Enfin, une carte achetée sur place, à Katmandou.
Et bien évidemment des schokobons pour les enfants Népalais et des échantillons de crèmes pour les femmes (cela n’a pas de poids de voir des sourires sur des visages…).
Alors, vous êtes parés ? C’est parti !!!
« Cela n’a pas de poids de voir des sourires sur des visages » 😍
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