Comme nous aimons l’aventure, nous avons décidé de partir en Norvège en Van, et pour rajouter un peu de piment, de Marseille, vers non pas le sud de la Norvège mais le grand Nord. Oui il faut aimer conduire, même beaucoup conduire (ce qui n’est pas vraiment mon cas oups !).
Prêt pour embarquer avec nous à bord de ce van ?!! C’est donc parti pour 2 semaines et demi d’aventure, de froid (au mois d’août !), de paysages incroyables, de tempête, d’absence de douche (et du coup de shampoing), et surtout d’amour !
Jour 1 – Samedi 30 juillet 2022 – Marseille Kassel – Allemagne
Récupération de notre super van à côté de Marseille (Black Sheep).
Départ tardif le temps de comprendre le fonctionnement + check in.
Le grand luxe ce van ! Lorsque j’étais en Australie avec une amie, c’était très light, pratiquement aucun confort mais cela ne nous avait pas dérangées car nous nous douchions sur les plages haha.
C’était parti pour 3 jours de long voyage…

Premier stop dans la Drôme pour déposer Roxie chez la maman de Guilhem. On voulait l’amener mais elle n’avait pas tous les vaccins requis pour la Norvège. Elle allait bien s’amuser avec ses copines chiennes et les poules ! Elle en a d’ailleurs tué une le jour même…
Pour un samedi de grand départ, la circulation était fluide. Traversée de départements français dans lesquels je n’avais jamais mis les pieds (Bas Rhin).
Puis passage en Allemagne où la limitation de vitesse est à 150 km sur autoroute.
Bizarrement, Guilhem qui conduit très vite en France respectait la limitation…
Nous avons bien avancé.
Stop dans une station service allemande pour manger et bien, ça ne faisait pas du tout rêver…
Déjà en France ce n’est pas 3 étoiles mais là je n’ai pas voulu manger… j’étais même prête à aller au MacDo où je n’avais pas mis les pieds depuis au moins 15 ans…
Après 1500 km environ, nous avons trouvé un coin en sortie de l’autoroute, à Kassel, sur l’appli «Park 4 night». Nous étions entourés de camping car, ce n’était sans doute pas le meilleur endroit pour dormir…
Jour 2 – Dimanche 31 juillet 2022 – Kassel (All) Varberg (Suède) en passant par le Danemark
Réveil matinal.
Premier petit dej Van life : au top !
Puis c’était reparti pour une grosse journée.
Route bien dense et toujours pas de voitures françaises… à croire que les Français n’aiment pas l’Allemagne !
Pour résumer la traversée de l’Allemagne : longue et pas roulante (pas mal de ralentissements) et pas de beaux paysages (c’est Guitou qui a rajouté quand je lui ai demandé son impression).
Bref vers 14h, nous sommes arrivés à Fehmarn, une île, où nous avons attendu très longtemps pour prendre le ferry afin de passer au Danemark.
Nous en avons profité pour pique niquer dans notre van. Traversée agréable d’environ 45 mn.


Ensuite, la route a été rapide jusqu’à Copenhague que nous avons visité rapidement, en vélo.
J’y étais déjà allée avec ma maman, en 2014. Du coup, nous avons fait le tour des spots connus : la petite sirène, le port, le centre.





C’est vraiment une ville pour les vélos, il y en a partout ainsi que des pistes cyclabes au top.
En plus, il faisait frais, on en avait marre de la chaleur en France !
Nous avons dîné dans un petit resto et, clairement, ce ne sont pas les prix français…
Ensuite, nous avons repris la route pour passer en Suède, 3ème pays de la journée, nous faisions fort. Passage du pont qui a coûté 1 milliard, magnifique et il peut l’être pour le prix haha.
Pour la nuit : arrêt vers 22h dans un endroit paradisiaque lol.
Bon, ce n’était pas la folie mais nous étions au calme dans la campagne suédoise (spot trouvé sur mon appli) vers Varberg.
Première douche qui a fait le plus grand bien après cette longue journée. Nous avons fait chauffer l’eau car sous 17 degrés et de nuit, ça caillait légèrement…
En tous cas, pas de problème pour être impudiques. Nous n’avons vidé qu’un bidon d’eau et oui, nous commencions à économiser…
C’est dans ce genre de périple en van que l’on se rend vraiment compte de l’importance de l’eau que l’on gaspille beaucoup trop chez nous, dans notre quotidien facile…
2ème nuit en van, un énorme dodo qui a fait le plus grand bien !
Jour 3 – Lundi 1er août – Varberg (Suède) Horn (Norvège) – 1 300 km
Réveil pluvieux… nous avons déplié l’auvent, non pas pour nous protéger du soleil ou de la chaleur mais pour nous abriter de la pluie…

Petit dej camping, on prenait vite des habitudes.
La bonne surprise de notre «logement» est qu’il était situé près des toilettes (pratique quand on est une fille et que ce n’est pas la meilleure période) et très pratique pour recharger les bonbonnes d’eau.
Nous avons repris la route vers 8h. Une bonne grosse pluie mais traversée de la campagne suédoise magnifique… très verte bien sûr !
Passage de la frontière norvégienne, enfin !!! Mais nous n’étions pas encore arrivés à destination.
Belle traversée, nuages et soleil, petits lacs, belle végétation.
Contournement d’Oslo pour partir vers le Grand Nord.
La route pour remonter vers Trondheim était superbe : des forêts à perte de vue. J’avais l’impression de me retrouver au Canada.


Par contre, vitesse limitée à 80 km/h… Guitou qui roule très vite n’était pas bien… il disait aussi qu’on était à la diète ! J’avoue, le midi c’était plutôt frugal, on allait s’améliorer mais il fallait rouler sans perdre de temps donc on mangeait en conduisant…
Arrivée à Trondheim magnifique et le début d’une succession de fjords… la folie surtout avec la lumière de fin de journée. Il était environ 20h mais la nuit tombe très très tard.


Nous avons donc passé ces fjords pour atteindre le Northland. De plus en plus magique, des lacs sublimes avec des petits îlots (pas le temps hélas de s’arrêter pour les photos), des cascades, nous étions émerveillés par autant de beauté.
J’avoue que c’est essentiellement Guitou qui a conduit (il trouve que je conduis mal… bon ok je suis assez brusque mais ça va quand même !!!) donc je le félicite car ce n’était pas facile de rouler autant de km/jour et ce pendant 3 jours.
Nous nous sommes enfin posés à 1 heure de Horn, après avoir passé un tunnel de 6km, vers 23h30. Il ne faisait pas complètement nuit !
Spot magnifique grâce à mon appli, presque les pieds dans le fjord !
On allait vraiment bien dormir après ces 3 500 km en 3 jours !
Jour 4 – Mardi 2 août – Horn – Vega – Sandnessjoen
Réveil aux aurores mais de toute beauté en ouvrant la fenêtre de notre toit, sous lequel nous dormions. Magique, magique, c’est exactement comme cela que j’imaginais les réveils en Norvège… il faisait 10 degrés, nickel !


Petit dej vraiment parfait avec la superbe vue sur le fjord et le soleil perçant… vraiment merveilleux.



Il nous restait 1 heure de route avant d’arriver à Horn, passage encore incroyable entre fjords et lacs, surtout les lacs en miroir mais Guitou ne m’a pas autorisée à prendre des photos, sous le prétexte que nous risquions de rater le bateau ! Alors que nous étions super en avance, ce qui est étonnant pour nous.
Bonne surprise : le bateau était gratuit pour Vega, il fallait juste être vigilant sur les horaires car il y a peu de bateaux/jour.


Le guide disait que ça valait le coup de visiter cette île même s’il y a très peu de touristes. Je confirme, ça valait le coup et zéro touriste, juste nous.


Direction le centre de l’île pour débuter une randonnée, l’ascension du point culminant de l’île de Vega ! Oui on veut toujours être au top du top.
Nom de la rando : Trollvasstinden – 11 km – 900 mD+
Le début plat était très très boueux, nous avons eu les pieds mouillés très rapidement. C’était un peu Mimi Cracra ! Du coup on allait assez lentement.
Vue sur la montagne à gravir.
Au bout d’une heure de rando, petite pause picnic avec snickers… nous ne nous sommes pas attardés car il faisait froid.



Heureusement, la montée arrivait pour nous réchauffer, bien abrupte et principalement dans la caillasse et petits gispets.
Vue sur les lacs, la mer, plus nous grimpions, plus c’était sublime.




Après 1 heure de montée : le sommet de folie (point culminant de l’ile), vue à 360 degrés, extraordinaire et surtout vue sur les 10 000 petites îles, fabuleux.



La descente : plus galère car très humide et boueux. Du coup, Guitou est tombé 1 milliard de fois.
Petite précision : il n’avait pas pris ses chaussures de trail, seulement de running… je l’avais prévenu qu’il allait pleuvoir donc un terrain glissant. Il avait aussi amené que des bermudas !!!

On a fait des petits stops ramassage de myrtilles.
Bref, une très belle rando et nous avons croisé 2 personnes ! A la fin, nous étions bien KO, la fatigue du voyage se faisant sentir.
Nous avons pris le ferry pour Tjotta, très belle traversée, avec des petits îlots éparpillés.
Spot de fou un peu plus loin que le débarcadère. Il était 18h30 et nous pouvions enfin nous poser, quel bonheur !
Douche ! Toujours un peu insolite à poil au milieu de nulle part. En tout cas, le spot est top.







Apéro, dîner, vraiment parfait. On a même pris le temps de se préparer à manger : poulet et légumes.
A un moment, nous avons vu débarquer un mec norvégien qui nous a expliqué qu’il allait se baigner… bon je suis bretonne mais je n’avais vraiment pas envie de me baigner dans une eau si froide…
Après, le spot de rêve où nous étions seuls n’était pas si secret que cela car 1 van et 2 camping cars sont arrivés. Nous n’acceptions que les bretons, ça tombait bien, un camping car était immatriculé 35. Les autres ne sont pas partis pour autant !
En tout cas, on était au top dans un lieu sublime, à regarder le coucher du soleil ! Que demander de plus ?
Ici, Le coucher du soleil dure une éternité, il faut bien le savourer. On a donc pris notre couette car il ne faisait pas chaud, pour admirer la vue.



Enfin, le soleil s’est couché très lentement, magique… Le soleil de minuit.
Dodo avec les belles images de la journée.
Jour 5 – Mercredi 3 août – Sandnessjoen – Stokkvagen
Réveil sous le ciel gris…c’est ouf, la veille il faisait si beau, pas un seul nuage en se couchant et là tout nuageux.
On a pris le petit dej dehors, c’était tellement apaisant et beau.
Ensuite, mission Sandnessjoen afin que Guilhem s’achète des chaussures de rando. Miracle, il y avait un «centre commercial» dans ce petit village et il a pu y trouver son bonheur.
C’était parti pour le début de la randonnée des 6 soeurs (6 sommets successifs à environ 1000 m). En admirant la montagne de côté, on pouvait voir les 6 soeurs. Nous ne comptions pas faire les 6 mais 1 ou 2.


Nous avons donc commencé dans la boue, comme la veille, puis directement la montée dans la roche. C’était très pentu sur une roche lisse, ce qui était inquiétant pour la descente, avec l’humidité. Bon, j’ai évité de penser à la partie désagréable !
De belles cascades et vasques qui donnaient presque envie d’y sauter (presque vu la température extérieure et sans doute intérieure) et de la neige !

Puis il a commencé à pleuvoir, petite pluie fine…
Nous sommes bien montés, en même temps c’était vertical !


Arrivés au col, vue sur le lac mais pas une vue bien dégagée car la pluie était plus drue…



Nous avons décidé de ne pas grimper jusqu’au sommet (il devait rester 100 mD+ on a fait 800 D+ pour cette rando) car la vue était bouchée avec le brouillard et on voyait que la pluie s’intensifiait.
La descente a été bien glissante sur la roche, heureusement qu’on avait nos chaussures de rando…
Au final on a quasiment mis autant de temps pour descendre que pour monter… c’est dommage pour le temps mais c’était beau quand même. Bien évidemment, nous étions seuls !
Comme nous devions pique niquer et qu’arrivés à la voiture, nous étions à la fois affamés et trempés, nous avons décidé de nous réconforter en mangeant un plat chaud : pâtes au thon/pesto sous la pluie mais sous notre auvent…
Il y avait des toilettes donc de l’eau pour recharger nos bonbonnes qui étaient à sec, niquel !
Sauf que le lavabo était minuscule, impossible d’introduire la bonbonne ou même une bouteille.
Système D : remplir d’eau une petite casserole puis verser dans la bonbonne, il a fallu être patient… car nous avions 2 bonbonnes !
Chocolat chaud au «centre commercial» ce qui nous a fait le plus grand bien !
Nous avons repris la route avec passage par un superbe pont et fjord (pour changer !) jusqu’à Luang où nous avons pris le ferry pour 20 mn de traversée. C’était beau mais très couvert.
Grosse pluie en sortant du bateau, nous avons longé le fjord, majestueux mais hélas sous la pluie.
J’ai trouvé un spot de fou, seuls (et cette fois, ce fût les cas) après avoir pris un petit chemin, donc éloigné de la route et au bord du fjord.

Nous en avons profité pour nous poser un peu, ce qui nous a fait du bien, puis petite douche. Je me suis faite avoir grave car l’eau était tiède alors que brûlante pour l’amoureux !
A un moment, j’ai vu une percée dans le ciel mais il fallait vraiment être optimiste pour croire que ça allait se dégager…Pour une bretonne qui connaît les 4 saisons, être optimiste en météo est un mantra… et pour avoir connu l’Islande et les fjords, je sais que la météo peut varier brusquement.


Bref pile pour l’apéro et le dîner, ça s’est dégagé ! Trop ouf, c’était incroyable et surtout nous ne voyions plus du tout la même chose, la lumière totalement différente changeait complètement le paysage. C’était magique !



En fait, j’adore quand c’est nuageux avec des variations, le paysage n’est jamais à l’identique et se réinvente sous nos yeux.
Sur ces belles paroles, il était temps d’aller se coucher…
Jour 6 – Jeudi 4 août – Lovund Island
Réveil en douceur mais hélas pluvieux, on a pris la pluie sous notre auvent et il a fallu s’approcher le plus possible du van pour ne pas être mouillés. On a pris les choses du bon côté en se réchauffant avec de l’eau chaude (enfin pour moi car Guitou ne boit pas d’eau chaude !).
Puis ça a failli virer à la catastrophe avec le van qui était à deux doigts de s’embourber à cause de la boue sur le chemin. Mais le super pilote Guitou a géré niquel !
Direction le ferry pour l’île de Lovund (encore gratuit, vraiment cool) et magique, c’était dégagé au loin sur les îles.
La traversée durait un bon moment et la vue sur les îlots était très agréable.



A un moment, j’ai cru apercevoir un macareux sur une petite île ou c’était peut-être mon imagination. Pour la petite histoire, je voulais me rendre à Lovund car cette île héberge environ 200 000 macareux/an. Souvenez-vous, en Islande, j’ai infligé à ma mère une dirty road, pendant 1h30, pour voir des macareux qui n’étaient pas là… du coup, c’était ma revanche sur l’Islande ?



L’arrivée sur l’île est de toute beauté : quelques habitations, une école. On s’est demandé de quoi les gens vivaient sur cette île si reculée, de la pêche sans doute.
Début de la randonnée, un peu nuageuse avec des éclaircies (oui je vous fais la météo tous les jours… la pluie et le beau temps comme on dit…)








Un peu dans la boue (cela devient une habitude) des myrtilles (ça aussi !) et un paysage à couper le souffle avec une végétation très dense et verdoyante.
Nous sommes arrivés à la pointe de l’île, pas de mot pour décrire le paysage et, en plus c’était dégagé !
Nous nous sommes posés pour notre super pique nique, vue sur mer et petite plage en contrebas.
La descente pour rejoindre la plage fût très glissante et boueuse.
Guitou a découvert des groseilles, de quoi se régaler et plein de fougères mais sans crosses hélas pour moi qui en suis très friande…
En passant devant des petites maisons, je me suis demandé comment les habitants accèdent chez eux !



Début de la montée. A mon avis le chemin n’était pas très fréquenté, compte tenu des broussailles.
Bref, une montée à pic, en mode kilomètre vertical. Je me suis encore demandée comment j’allais redescendre (oui, je suis un chat !).


Passage avec des cordes tellement c’était raide mais ouf magnifique, grandiose, etc…
Nous avions une vue exceptionnelle sur un millier de petites îles environnantes, un bijou cette île Lovund.

Et les macareux dans tout cela ? Vous croyez que j’avais oublié ? Non, c’était la raison de notre venue… mais j’avais beau scruter l’horizon, toujours rien… des aigles, des mouettes, une coccinelle…
Pendant que nous montions, j’attendais mon «ventre sur pattes» qui mangeait toutes les groseilles sur son passage. Nous avons même trouvé des framboises, tout sauf les macareux…



Vers la fin, la montée s’est faite moins raide, il faisait plus froid, du vent et nous sommes entrés dans le nuage.
Vue au sommet : extraordinaire, splendide… je rigole c’était le brouillard. Pas dramatique, la rando était superbe et nous avions eu la vue sur quasiment toute la montée.

La descente fût nettement moins fun car très glissante. Surtout, il a commencé à pleuvoir, donc sur la partie technique, mes fesses ont pris quelques chocs haha !
La vue était quand même majestueuse, quand je faisais mes pauses sur les fesses ! un toboggan pour la descente aurait été bienvenu !

Rando de folie, île de folie et macareux en folie, à perte de vue haha ! Non vraiment je vais réécrire les guides trompeurs car les 200 000 macareux sont restés introuvables…
La randonnée fait 10 km/800 m D+
Retour au van, passage au supermarché pour acheter du chocolat pour la traversée en ferry. J’ai vu des toilettes, le lavabo et je me suis dit «allez go pour remplir nos 2 bonbonnes».
La dame du supermarché a dû se demander ce que je faisais avec mes 2 allers-retours de bouteilles vides/pleines.
Ferry de retour : les 2h30 sont passées très vite, on en a profité pour manger un petit frichti, comme on dit chez moi…
Retour sur terre vers 20h. Il fallait trouver un campement. Sur la portion entre Stokkvager et Kilboghamn, il n’y avait pas énormément de choix et le spot repéré était déjà pris.
Après avoir un peu tourné en rond, nous avons enfin trouvé le spot parfait sur les hauteurs du fjord.

A 21h, nous prenions nos douches et cette fois, l’eau était chaude pour moi !
Par contre, Guitou a eu la bonne idée de brûler le briquet… donc plus d’eau chaude pour le petit dej ?
Petite soirée tranquillou dans le van car vraiment trop froid dehors…
Jour 7 – Vendredi 5 août – Kilboghamn – Glacier Svartisen – Storvika
En ouvrant le van de notre lit, vision sublime sur le fjord, avec en prime les rayons du soleil sur notre peau, ça faisait du bien…
Nous n’avons même pas installé l’auvent pour le petit dej (il faut prendre des risques dans la vie, surtout avec les nuages noirs environnants… et il n’a pas plu).



Premier ferry de la journée : Kilboghamn/Jektvik
Longue et belle traversée sous le soleil.
Petite route rapide puis courte traversée en ferry (toujours gratuit) : Agskardet/Foroy où nous avons pu admirer le glacier Svartisen.




Route magnifique : le fjord, les montagnes et le glacier au loin.
En attendant le bateau de 14h, nous avons déjeuné sur le parking ! Je m’étais toujours dit que je ne déjeunerais jamais sur un parking… et bien, il y a une première fois à tout !
Nous avons pu apprécier pleinement nos pâtes dans les odeurs des pots d’échappement (je rigole, il y avait peu de camping car).




Bateau pour nous rendre au pied du glacier, en traversant le fjord. Nous sommes rentrés dans le bateau sans rien payer… on s’est dit «mais c’est quoi cette blague ? Tout est gratuit ici, de quoi vivent-ils» ? Finalement, le contrôleur est passé pendant la traversée, pour le règlement.
Petite marche pour découvrir le lac en dessous du glacier, grandiose.


Puis marche jusqu’au glacier. Randonnée assez technique car dans la roche mais que c’était beau ! Pendant la montée, nous avons subi une belle averse pour arriver quasiment au pied du glacier sur de belles éclaircies.
D’un côté le glacier, de l’autre le fjord et le lac, franchement des paysages admirables qui m’ont rappelé l’Islande.





Il fallait se tenir à distance car il y avait des risques de chute de glace. Il y avait une énorme cascade et vasque en contrebas… la fonte des glaces sans doute. D’ailleurs, quand on voit les photos, on s’aperçoit que le glacier a nettement fondu depuis des années.
Et il a fallu tout redescendre dans la roche humide…



Très belles rando et journée qui s’est clôturée par une averse dans le bateau du retour.
Reprise de la route le long des fjords parsemés de petites îles, pendant 1h.
Nous avons trouvé des toilettes pour recharger nos bonbonnes, l’eau étant notre plus grand souci haha.
Spot au top du top à Storvika, entouré de falaises, une plage au loin, le long du fjord, au calme, sur une dirty road et surtout avec plein de framboises au pied du van…




Au calme mais pile au moment où je me douchais, une voiture est passée haha.
Dîner sous le soleil, en terminant par une averse (quand je dis que c’est une météo bretonne avec les 4 saisons ! enfin nous n’avons pas vraiment vu l’été !)
Un bel arc-en-ciel, même un double : make a wish !
Jour 8 – Samedi 6 août – Svartisen – Bodo
Réveil nuageux, limite pluvieux, puis en prenant le petit déjeuner, le soleil a perçé… très belle vue sur le fjord et les montagnes.


Premier run des vacances, magique, le long du fjord puis sur la belle plage de Svartisen, j’ai adoré ! Ca faisait un bien fou, après une semaine sans courir.







Au retour, le ciel s’est assombri et, au loin, j’ai vu un arc-en-ciel, trop beau, encore un vœu…



Ensuite, un moment très appréciable : la vraie douche ! oui, oui, on a craqué pour une douche bien chaude et un shampoing (même 2), un petit plaisir simple… nous en avons profité pour charger à fond en eau.
Puis, une heure de route jusqu’à Bodo, il pleuvait donc pas grand chose à dire, c’était le long de fjords, pour changer…
Arrivée à Bodo sous la pluie mais premier resto des vacances qui a fait vraiment plaisir, une très bonne pizza, ma passion… oui beaucoup de premières fois : run, douche, resto !!
En allant à l’aéroport pour changer des euros en couronnes norvégiennes (galère, pas de bureau de change et un samedi après midi, les banques étaient fermées à Bodo) Guitou a vu la pub pour le match de foot de Bodo. Pas de change non plus à l’aéroport…
Du coup, comme nous n’avions rien à faire d’ici 18h (notre ferry), nous avons assisté au match et c’était top (7-0), incroyable, je n’avais jamais vu autant de buts ! Guitou a acheté l’écharpe du club de Bodo (équipe qui a terminé 1ère de leur ligue 1, un peu le PSG norvégien mais sans les millions…) super ambiance, on a vraiment bien rigolé.
Direction le ferry : départ pour les Lofoten ! Pas mal de retard et nous avions plus de 3h de traversée, vent de folie sur le pont, mer très agitée… j’ai été un peu barbouillée…(mais ce n’était rien par rapport à la suite !!)


L’arrivée sur les Lofoten est magnifique ! Malgré les nuages, il faisait encore jour, avec les petits villages, les montagnes à pic, on avait hâte de les découvrir.
Petit problème que nous n’avions pas eu auparavant : trouver un emplacement pour dormir.
Très compliqué car tous les endroits sont interdits aux campeurs… ça m’a rappelé l’Australie où nous avions eu une amende dans une ville qui ne supportait plus les vans à outrance, se garant n’importe où.
Finalement, on a trouvé un petit coin à A, au bout de l’île, un peu en hauteur et très très venteux.
Ping : Voyage en Norvège en Van – 15 jours – partie 2 – Gobynette