Avant mes 30 ans (ouais vous allez me dire il me reste du temps vu que j’ai seulement 22 ans, ou pas haha), je voulais me lancer dans le vide. J’ai souvent fait des choses un peu folles dans ma vie, d’ailleurs j’adore quand c’est fou, je crois que c’est ce qui m’anime au plus profond de moi. J’aime l’adrénaline, les sensations fortes. Pour être honnête, je n’ai pas souvent peur (bon à part face aux chiens) et sauter dans le vide ne me faisait pas peur, bien au contraire, j’étais toute excitée !!
Alors quand Cap adrénaline m’a offert une activité de mon choix sur leur site internet (https://www.cap-adrenaline.com/saut-en-parachute-tandem-pres-de-pau-P10792.html), forcément j’ai sauté sur l’occasion pour un petit saut en parachute (petit ? Juste quelques 4000m d’altitude) !
L’avant saut
Vivant à Pau, j’ai opté pour un saut pas très loin de chez moi, à Lasclaverie, avec skydive Pau.
Arrivée sur place, on m’a briefée et présenté David, mon moniteur. Il m’a tout de suite mise en confiance, on a rigolé. Il a bien vu que j’avais zéro pression alors il s’est même permis de me charrier un peu.
Dans le tout petit avion, nous étions seulement 7. J’adore l’avion, j’ai été habituée dès mes 4 ans à prendre l’avion seule pour rejoindre mon père dans le Vercors lors de toutes les vacances scolaires (j’ai même parfois rassuré des adultes qui avaient peur en leur tenant la main haha, n’empêche quelle idée de nous mettre à coté d’un adulte sans lui demander au préalable s’il a peur en avion !). Je ne m’en lasse pas, j’aime cette sensation d’être en l’air, de regarder l’immensité, on se sent à la fois puissant et tout petit. Peut être que dans une vie antérieure, j’étais pilote (je vous vois venir, « plutôt hôtesse de l’air », non non trop cliché ! Et c’est utopique, j’ai le droit d’être plutôt pilote, qu’hôtesse non ?!).
Dans l’avion, il n’y avait que des gens qui avaient déjà sauté. Mon moniteur m’a dit « c’est fou, on n’a pas du tout l’impression que c’est ta première fois, tu as l’air détendue ». C’est vrai, c’était le cas, on aurait plutôt dit une gamine (en même temps à 22ans, on est toujours une gamine haha) qui ne sait pas trop ce qui va se passer mais qui est heureuse. Sérieusement j’ai eu le smile tout le long de l’avion, mais vraiment le big smile, celui sincère que j’ai quand je rigole. Oui c’était vraiment cela, à ce moment je me sentais heureuse.
Mon moniteur m’a dit que nous approchions de 4000m d’altitude. Une personne nous a dit : il fait 2 degrés à l’extérieur. Là je regarde toutes les personnes autour de moi « euh, ils ont l’air vraiment très habillés », tandis que moi j’étais en simple tee shirt (sur les conseils de David, avant de prendre l’avion « non non le tee shirt suffira »). Je me retourne, et je lui dis : « tu vois j’aurais dû prendre une veste en plus ». « Non, une des première chose que tu m’as dit est « je suis bretonne » (oui oui nous sommes fiers de nos origines et valeurs alors dès qu’on le peut, on le prône haut et fort #vivelebeurresalé), et une bretonne n’a jamais froid » !! De toute façon, j’ai envie de dire c’était trop tard, alors autant ne pas y penser.
Toutes les personnes ont sauté une à une… J’avais tellement hâte. Je pensais que plus le moment fatidique approcherait, plus je serais anxieuse, en fait pas du tout.
Le saut :
Puis ce fût notre tour… La petite porte coulissante s’est ouverte, « waw ce froid ».
En position comme expliqué préalablement, les jambes en dehors de l’avion, ca y est je m’apprêtais à m’élancer dans le grand bain.
Un, deux, trois, goooooooooo ! Nous avons sauté tous les deux, dans le vide à 4000m. C’était clairement le rêve !!
Ce fût incroyable, magique, extraordinaire. Encore aujourd’hui, à 10 jours de ce saut, je n’ai pas vraiment de mot, pour décrire réellement ce que j’ai pu ressentir. Peut être une sensation de vide monumentale ? De plénitude ? Quiétude ? Comme si mes pensées se remettaient en place. C’est bizarre mais ce saut m’a fait réaliser certaines choses personnelles (pas au moment où j’ai sauté, car en 50 secondes c’est trop court pour penser à toutes les choses qui sont devenues limpides par la suite). J’avais besoin de me recentrer sur moi-même et savoir ce que je voulais vraiment et j’ai eu des réponses à des questions que je me posaient depuis déjà un certain temps. Bref sérieusement ce fût incroyable. Sans doute une des plus belle expérience à ce jour. Quelques secondes, mais des secondes magiques, dont on se souviendra pendant longtemps. Je pense que l’on peut vraiment savoir ce que c’est que de sauter dans le vide en l’effectuant, car j’aurais beau le décrire, rien ni personne ne peut se mettre à la place de la personne qui saute et qui ressent des choses peut être similaires aux miennes, ou peut être complètement différentes.
Personnellement à aucun moment j’ai eu peur, j’ai gardé ce sourire de folie pendant tout tellement c’était dingue. On a l’impression d’être le roi (enfin la reine) du monde, de crier, de se sentir vivant (mais vivant pas dans le sens, tu vis sans trop vivre, vivant dans le sens que tu vis quelque chose de beau et que tu t’en rends compte).
Et vous allez me dire : Alors tu as eu froid ?? Évidemment que non !! Comme dirait David, je ne suis pas une bretonne pour rien. En fait, même s’il faisait froid, je n’y ai même pas pensé, j’ai préféré vivre à fond ce moment, et ne pas gâcher mes quelques secondes de chute libre.
Au bout de 50 secondes, le parachute s’est ouvert.

David m’a dit que j’avais très bien sauté, bonne position pour une première fois. Il m’a demandé dans quelle direction je voulais aller et j’ai dit : je veux me plonger dans un nuage !! A force d’être en avion je me pose toujours la question de savoir quelle sensation cela fait de rentrer et voler dans un nuage. Mon souhait fût exhaussé… Comme on peut le dire, j’étais littéralement sur mon petit nuage. Nous avons navigué dans plusieurs nuages, c’était un peu humide, une sensation d’apesanteur. On ne voit strictement rien. C’était rigolo.
Sur la fin, nous avons fait des petits tours pour rejoindre l’atterrissage. La partie en parachute a duré environ 6-7 min je pense. C’était sympa mais quand même nettement moins de sensations que la partie en chute libre.
Seulement 8 minutes en tout pour descendre un 4000m, à méditer quand j’en ai marre en randonnée lors des descentes et que ça dure des heures… la prochaine fois je prends mon parachute, un peu encombrant mais ça m’évitera bien des ampoules !!
Nous avons atterri sans difficulté, un peu bizarre de revenir sur la terre ferme, au final j’étais bien dans les airs à contempler l’immensité.
Voilà je venais de réaliser mon premier saut en parachute. Le dernier ? Oh que non !! Je compte bien y retourner car c’était grandiose. A quand le prochain ? Pour mes 40 ans ? J’espère avant…
Un grand merci à Cap Adrénaline de m’avoir offert ce saut (activité testée : https://www.cap-adrenaline.com/saut-en-parachute-tandem-pres-de-pau-P10792.html), à quelques mois de mes 30 ans (comme quoi le destin est plutôt bien fait…) et de vivre ce rêve un peu fou. Également un grand merci au skydive de Pau pour l’organisation, la super équipe et leur gentillesse.
Si vous êtes intéressés voilà une petite offre de saut en parachute : https://www.cap-adrenaline.com/offre-gobynette-cap-adrenaline