Ça se tente ?

Quelle question ? Evidemment !

J’ai tellement adoré toute la beauté des montagnes de cette région du Langtang et comme je n’avais pas déterminé de planning de marche (je voyais au jour le jour si j’avais envie de m’arrêter à tel ou tel endroit ou de continuer ma route…), je me suis dit que c’était l’occasion de passer un jour de plus dans les environs pour faire un footing.
D’autant plus que la veille j’avais retrouvé mon pote canadien, Harwood, rencontré le premier jour (mon oncle du Népal !).

On prend des forces avec des pancakes et c’est parti !

Alors ça donne quoi ce run ?

Que pendant les 10 premières minutes tu craches tes poumons (alors que pourtant la veille j’avais fait un sommet à 4985m), puis le cœur s’habitue (enfin dans les montées pas facile)!

Que fait on après un bon gros footing d’une heure ?

On trouve une bakery et on va manger des tartes (parce que c’est bien sympa les chowmeins, les momos et les dahl bath mais en bonne française au bout d’un moment j’avais besoin et envie de sucré). Petite surprise de découvrir que Kilian avait aussi goûté ces petites tartes, j’étais donc sur ses traces après avoir couru au même endroit (et ironie du sort « courir ou mourir » était ma lecture du voyage !).

Dans l’après midi, commencement de la descente avec Harwood « be more patiente ». Ça c’est certain que je l’ai été car on a failli arriver à la nuit tombée d’une part parce qu’il marchait vraiment pas vite (« tu verras quand tu auras mon âge dans quel état tu seras » !) et d’autre part parce qu’il s’arrêtait de marcher lorsqu’il parlait (oui on était pas rendu !).

Après avoir eu des « douches seaux » pendant plusieurs jours, le semblant de douche chaude a fait du bien même si pas de pression et beaucoup trop froid dehors pour se laver les cheveux (autant les avoir sales jusqu’au bout !).