Dans le cadre d’une formation, je m’aventurais pour un mois en Guyane durant l’hiver en métropole. Une semaine de vacances pour débuter (avec le détail de notre itinéraire ci-après) puis 3 semaines sur le territoire avec les forces armées. Cette partie ne sera pas relatée mais avec mon collègue nous sommes partis les week-ends découvrir la Guyane ainsi que le Brésil !!

Jour 1 – 10 février – Cayenne

Arrivée magnifique en avion sur la Guyane, avec une densité de forêt, c’était dingue, tellement ouf après 9h d’avion…

17h – nous avons récupéré la voiture de location à l’aéroport. Il faisait une chaleur incroyable, 30 degrés, et surtout très humide. Nous sommes arrivés rapidement à l’hôtel Ker Alberte, dans le centre de Cayenne.

Petite balade dans le centre vers la place des Palmistes, en fin de journée. Nous étions vraiment dépaysés et très loin de la France (oups c’est la France !)

Dîner tôt à notre hôtel. A 21h, nous dormions, avec le décalage de 4h, il était 1h du mat en métropole, nous étions KO.

Jour 2 – Dimanche 11 février – Cacao et Molokoi

Après 10h de sommeil, réveil à 7h avec le lever du soleil. Petit déj à l’hôtel, il faisait déjà chaud et humide.

Direction de Cacao, en voiture, à environ 1h de Cayenne. Quand nous sommes arrivés, Guilhem a dit : «ah oui, c’est cela ton marché ?»

J’avoue qu’il était tout petit et très local… nous avons goûté le fruit avec des piques qui a un peu le goût du litchi et fait un petit marché pour le midi, histoire de manger local. Découverte d’un stand de plantes du genre «soigner les règles qui se dérèglent» ou «soigner l’impuissance»… nous avons bien rigolé !

Cacao est située le long d’une rivière, c’était vraiment charmant. Il y avait aussi à proximité un marché artisanal (accessoires, bijoux…)

Départ de Cacao pour le sentier de Molokoi, 20 km en pleine forêt… Généralement, cette rando se fait en 2 jours et il y a un carbet (cabane) au milieu.

Il était déjà 11h donc trop juste niveau timing pour le faire sur une journée (il fallait rebrousser chemin à un moment). La nature était incroyable, ce fut une randonnée magique, des arbres dont nous ne voyions pas le sommet tellement ils étaient hauts, le bruit des animaux, le murmure de la rivière que nous longions…

En parlant de rivière, je suis tellement une experte pour la traversée que Guilhem rigolait car il n’y avait pas une traversée sans que je tombe dans l’eau.

Bref mes pieds faisaient flip flop. A un moment, j’ai même arrêté de sauter de roches en roches et de direct traverser dans l’eau…

Il faisait très chaud, nous dégoulinions de sueur.

Nous avons pique niqué au niveau de la rivière, c’était très bon, sauf peut-être notre dessert… nous avions pris un gâteau de riz-banane tout gluant, enveloppé d’une feuille. Je pensais que la feuille se mangeait mais pas du tout !

Heureusement que le reste du repas (beignets de patate douce, beignets de légume dont j’ai oublié le nom, un truc au poulet et des fruits) était tout à fait mangeable. Nous avons repris la marche, j’ai tenté de grimper à une liane mais manque de force dans les bras ! Au bout de 7 km, nous avons fait demi-tour, nous avions donc marché 14 km, sachant que la rando complète fait 19 km. Une randonnée sublime.

Petite glace à Cacao avec des parfums atypiques.

Au retour, nous avons pris un auto-stoppeur, heureusement pas jusqu’à Cayenne car en 10 mn de son monologue, nous avions mal à la tête ! C’était drôle…

Stop à Remire Montjoly à proximité de Cayenne. C’est clairement le Beverly Hills de Guyane… beaucoup plus riche que Cayenne, avec de belles demeures. Quelques plages également où il n’y avait pas grand monde car beaucoup de vent et personne dans l’eau à cause des vagues. Nous avons suivi le sentier des Salines, c’est plat mais on marchait dans le sable ce qui nous a refait transpirer haha ! Un bel observatoire à oiseaux.

Retour à Cayenne et tout le monde déguisé dans les rues ! Nous avons appris que le soir il y avait le carnaval qui durait sur plusieurs semaines.

Nous sommes donc sortis pour dîner sauf que nous étions un dimanche soir et c’était la folie du carnaval, tout était fermé ! Nous avons rejoint le carnaval et son ambiance pour dîner sur la place des Palmistes, dans un food truck. Franchement, c’était plutôt bon (une barquette de pâtes poulet) puis nous avons regardé le défilé. C’était trop sympa.

Jour 3 – Lundi 12 février – Camp Canopée

Réveil à 7h. Cette fois sous la pluie mais avec toujours la chaleur. Petit dej à l’hôtel et hop direction Kourou, notamment pour une excursion de 2 jours en pleine forêt.

Départ à 9h le long du fleuve Kourou avec la compagnie Camp Canopée, une expérience inoubliable !

Pirogue pendant 2h, d’abord presque sous le soleil, c’était vraiment ouf. Plus nous avancions, plus le fleuve devenait étroite, c’était de plus en plus nature vraiment sublime. Nous nous sommes pris une belle averse histoire de nous rafraichir…

Nous sommes enfin arrivés à la Canopée vers 11h, avec plusieurs logements dans les arbres. C’était franchement impressionnant, le guide a fait les présentations. Nous avions une chambre privée au sommet d’un arbre très haut, quel luxe !

En prime, une fenêtre ouverte sur la nature, quand on faisait pipi, idem pour la douche. On adore ce genre d’endroit, complètement atypique.

Après une visite de tout le camp, petit apéro sur les berges de la rivière, suivi d’un déjeuner bien copieux, un véritable festin avec une profusion de plats et, en dessert, de bons fruits locaux.

Début d’après-midi, c’était parti avec le petit groupe de 8 pour une randonnée avec un guide. Je dois dire qu’au début je ne comprenais rien à ses explications sur les arbres, insectes… et Guilhem se demandait dans quelle langue il parlait… Puis, au fur et à mesure, en me concentrant, j’ai réussi à le comprendre.

Ce n’était pas une longue rando mais nous nous sommes arrêtés à de nombreuses reprises pour des explications et admirer des animaux, le grand moment étant la découverte d’une énorme araignée, jamais vu une telle araignée, c’était incroyable. En plus j’adore les araignées.

Au début de la rando, il s’est mis à pleuvoir et ça ne s’est pas arrêté, une grosse pluie tropicale, nous étions trempés, comme si nous avions sauté dans la rivière.

Vers la fin, en traversant la rivière, avec mon expérience précédente, je passais directement dans l’eau. Je n’étais plus à ça près, niveau humidité. Passage par des arbres vraiment exceptionnels.

La rando a duré 2h, c’était très chouette et marrant sous la pluie.

Des kayaks nous attendaient sur la berge. La balade a duré 20 mn et nous étions encore plus trempés haha.

Nous sommes rentrés au camp avant la tombée de la nuit. Petite douche face au fleuve, c’était sublime, une communion totale avec la nature.

Apéro bien mérité avec la team. J’adore ce genre d’ambiance et de rencontres avec des personnes de tous horizons. Un excellent dîner ultra copieux, rien à dire de cette belle expérience ! Il était déjà 22h, presque tard pour nous ! Dodo dans notre arbre.

Jour 4 – Mardi 13 février – Camp Canopée

Réveil à 6h du matin par les singes hurleurs… oh la la impressionnant…On s’est quand même rendormis, au rythme des gouttes d’eau. Pourtant, en nous réveillant, il ne pleuvait plus, et même du ciel bleu. Une très belle journée s’annonçait. Petit déjeuner avec des crêpes, miam !

Nous partions pour découvrir la canopée avec tyrolienne, rappels, ponts suspendus, etc… Nous étions avec le groupe de la veille. Nous avons débuté par la tyrolienne, c’était vraiment trop cool.

Puis ascension de 18 m, à la force des bras (ou pas), plutôt jambes et grâce à une corde. Passage sur un pont suspendu et échelles. Au total, nous avons atteint 38 m. Puis nous avons observé les oiseaux, avec les jumelles.

Pour les volontaires (moi…) nous pouvions monter à 44m, c’était encore plus magique : la canopée à perte de vue… grandiose !

Pour redescendre, rappel en binôme, avec Guilhem. C’était marrant. Nous avons terminé par une grande tyrolienne de 110m, c’était top mais c’est passé trop vite.

Comme il faisait chaud, une pause baignade s’imposait. Le fleuve avait monté de quasiment 2m , comparé à la veille.

Petit apéro puis, de nouveau, un déjeuner bien copieux, notamment un très bon gratin à la papaye. Avant de repartir, petite sieste dans notre arbre, histoire de profiter à fond de ce lieu si magique.

Vers 15h30, il fallait quitter la canopée, à regret bien sûr. Le retour en pirogue était bien ensoleillé, même chaud et plus rapide grâce au courant et à la montée des eaux (évitant de ralentir aux passages arborés).

C’était une expérience inoubliable !

Retour à Cayenne vers 18h30 et au même hôtel. Dîner rapido au bar des Palmistes.

Jour 5 – Mercredi 14 février – Kaw

Réveil à 7h30… ce sont les vacances et je me lèvais plus tôt que quand je bosse. Petit dej dans le même hôtel à Cayenne. Direction Kaw.

1er stop pour une petite balade : le sentier du Trésor. C’est un parcours ludique avec le nom des arbres/plantes, on retiendra le bois cathédrale bien reconnaissable, pour le reste c’est pas encore ça… Tout au long du chemin, nous étions seuls. Il faut savoir qu’à partir de Roura, la route est une «dirty road» avec des trous partout et on avait au moins 1h comme cela !

Puis nous sommes revenus un peu sur nos pas, jusqu’à la cascade Fougassié, une très mauvaise «dirty road» y mène. Cascade sympa mais pas non plus incroyable. Je me suis baignée, ça faisait du bien, assez rafraîchissant. Nous étions seuls.     

Direction le sentier Roche Coq, on a un peu galéré à trouver car pas de panneau et pas de réseau. Finalement, nous sommes un peu revenus sur nos pas, on n’était pas à cela près, sur la «dirty road» ! Ce sentier est très très rapide, en tout 1,5km. Le but de cette rando est d’observer les oiseaux Roche Coq. Nous avons donc passé pas mal de temps à l’observatoire, au niveau d’une grotte, pour les observer. C’était magique. Les mâles sont orange et les femelles marron, moins belles et reconnaissables.

Dernier stop et bientôt la fin de la «dirty road» : l’embarcadère des marais de Kaw.

Complètement différent de ce que l’on avait vu auparavant. La route s’arrête et, pour aller au village de Kaw, il faut prendre un bateau. Nous avons fait l’excursion avec Jal Voyages. Départ 17h sur les marais.

Franchement, je manque de mots pour décrire ce lieu tellement apaisant. Le guide nous a montrés plusieurs variétés d’espèces. Nous étions émerveillés : exceptionnel avec la belle lumière de fin de journée.

Au loin, nous avons aperçu une ferme et des vaches dans l’eau (qui l’eut cru). Mais non, ce n’était pas des vaches mais des zébus, je n’en avais jamais vu.

Il faut savoir qu’à cette période humide, les marais sont recouverts d’eau mais, à la période sèche, il faut parfois pousser la pirogue. Nous avons admiré une famille de singes sautant de branche en branche, merveilleux. Nous nous sentions tout petits face à cette nature et ses milliers d’espèces.

Petit punch sur la pirogue histoire de fêter la Saint-Valentin, on ne pouvait pas faire mieux niveau romantisme !

Arrivés à l’écolodge flottant sur les marais, nous avons découvert notre belle chambre ouverte sur les marais. Apéro face au coucher du soleil, sublime. Puis un très bon dîner, un gratin de planteur notamment. On mangeait vraiment bien en Guyane !

La journée n’était pas terminée. Déjà, avant de quitter notre chambre, nous avions repéré un immense caïman, impressionnant dans la nuit, avec ses yeux. Nous sommes donc partis à la découverte de caïmans, en pirogue de nuit. Ambiance incroyable… et nous en avons vu plusieurs : deux bébés puis deux grands. On pouvait les repérer grâce à leurs yeux luisants dans la nuit…

Très belle exploration.

Dodo vers 23h bercés par le bruit des marais et il y en avait du bruit !

Jour 6 – Jeudi 15 février – Kaw

Après une nuit difficile (peu dormi avec tous les bruits), réveil magique avec vue sur le marais et le lever du soleil, cela faisait oublier la nuit… Petit dej à 7h, oui oui toujours aussi matinale…

A 7h45, j’étais sur mon paddle ! Ceux qui me connaissent savent que le matin, c’est compliqué… d’habitude en semaine, je me lève à 8h et là j’avais déjà fait beaucoup !

Nous sommes partis en pirogue pour une excursion jusqu’à la crique Wapu. J’étais la seule en maillot dans la pirogue, je n’ai pas compris sur le coup. J’étais persuadée que la crique était une petite plage et qu’on pouvait se baigner (et ou était le problème de nager avec des caimans ?!)

Pas du tout : c’était juste un observatoire d’oiseaux. On en a vu de différentes couleurs, c’était magnifique. Quel cadre, un émerveillement permanent… et pas de plage à l’horizon… j’ai donc compris pourquoi j’étais la seule en maillot.

Au retour : quartier libre. Nous avons donc fait, tous les deux, un tour en barque, on ramait haha, c’est le cas de le dire, surtout à contre courant ! Je me suis rapidement baignée car pas sereine avec le caïman à proximité.

Pause dej. Petite sieste, il faisait méga chaud. Du coup, à mon réveil, j’ai fait du paddle et je me suis re-baignée. J’étais moins stressée par le caïman. Puis il était temps de rentrer et de quitter ce hâvre de paix.

Retour en pirogue, avec observation de nombreux oiseaux et zébus (au moins 100).

Stop au village de Kaw, les rues sont en sable , il y a seulement 50 habitants et on dirait que certaines maisons sont abandonnées. Vers 16h30, nous étions au débarcadère.

Le pilote a été trop fort avec cette «dirty road», c’est presque passé vite.

Nous avons retrouvé mon collègue Thomas à Cayenne, puis direction Kourou. Petit resto bord de mer (très bon : mundo loco) et hop dodo.

Jour 7 – Vendredi 16 février – Kourou – les Iles du Salut

6h30 réveil et c’était même facile. Petit dej à l’hôtel (hotel Atlantis, c’était correct. Il y a peu d’hotels à Kourou donc pas trop de choix).

Direction la Pointe Rouge à Kourou, à 7h30, après avoir récupéré Thomas, pour rejoindre un catamaran, avec la compagnie Tropic Alizée. Traversée mouvementée (1h30) avec une mer très agitée, on a été bien mouillés.

Débarquement à l’île Royale, sous une grosse chaleur. Direction le haut de l’île pour visiter le bagne. Impressionnant. Les bagnards vivaient dans un cadre de folie mais dans de très mauvaises conditions.

Impressionnant de voir autant de singes et surtout très proches de nous. Ils faisaient les poubelles et l’un d’eux mangeait tranquillou du pain nutella ! Nous avons également aperçu une sorte de rat, en plus gros et plus mignon : un agouti.

Petite baignade dans la piscine des bagnards, face à l’île du Diable (inaccessible) où il n’y a qu’une seule maison, celle de Dreyfus. Nous avons fait le tour de l’île qui est magnifique.

A 12h30, direction le catamaran pour manger nos sandwichs et piquer une tête.

Nous avons ensuite nagé du mouillage à l’île Saint Joseph, plus petite que la précédente. Au sommet de l’île, le bagne : vraiment impressionnant. Les cellules n’avaient pas de toit et aujourd’hui, ce sont les fourmis qui ont envahi les lieux. Nous sommes redescendus au bord de mer pour découvrir une très belle plage et une eau plus claire que d’habitude (pas marron quoi). On s’est posé mais pas baigné car marée basse et dangereux avec les rochers.

Tour de l’île également. Il y avait encore les agoutis et un paon. Belle piscine des bagnards mais là encore pas possible de se baigner car marée basse. Retour au bateau en nageant, puis retour sur Kourou, sur une mer plus calme.

Encore une bien belle journée ! Dîner sur le front de mer au Mundo Loco, vraiment très bon (plat de poisson).

Jour 8 – Samedi 17 février – Kourou – Cayenne – Centre spatial de Guyane

Réveil matinal, pour changer…

8h : visite du centre spatial de Guyane pendant environ 4h. Nous avons d’abord visité la salle de lancement, puis, à bord d’un bus, direction les différents sites de lancement. Nous avons découvert Ariane 5 puis Ariane 6 qui va bientôt démarrer. Visite incroyable et vraiment intéressante dans la connaissance spatiale. Je ne pensais pas que le site était aussi grand.

Après la visite, très bon resto front de mer, le Wood Kourou.

Pour finir, une petite rando : la montagne des singes. Ce n’est pas très long mais, en raison du timing (vol retour de Guilhem), on a seulement fait une partie, sans voir de singes !

Guilhem nous a déposés à la Madeleine à Cayenne puis nous avons pris nos quartiers ! C’était parti pour 3 semaines d’aventure avec mon collège Thomas. Petit run dans Cayenne histoire de bien transpirer car il faisait vraiment très chaud. Le corps s’est habitué progressivement.

Le temps de prendre nos douches, on a appris que le restaurant militaire était fermé, à 18h45 (mais on ne ratait vraiment rien !!) ! Nous nous sommes donc rabattus sur des pizzas.

Jour 9 – Dimanche 18 février – sentier du Rorota

Départ à 9h30 pour chopper une voiture, et oui, toujours en stop ! Un monsieur s’est arrêté au bout de quelques minutes, j’ai trouvé que l’attente était longue alors que Thomas m’a dit : «je n’ai jamais été pris aussi vite». Il n’allait pas à Remire mais à Cayenne. Il nous a pourtant déposé au début du sentier, c’est quand même fou… ici les gens sont vraiment très sympas.

Départ de la rando : sentier du Rorota sous grosse chaleur. Il y avait du monde sur cette rando (6 kms), alors que jusqu’alors il n’y avait personne dans les différents lieux… Normalement, il y a des paresseux que nous n’avons pas vus mais nous avons croisé une famille de singes, bien proches. C’étaient des petits gris qu’on avait aussi vus aux îles du Salut.

A un moment, bifurcation pour un tout petit chemin à gauche, pour suivre le sentier de Fort Diamant. Nous nous enfoncions en pleine forêt et, pour le coup, il n’y avait vraiment personne. Toujours pas de paresseux, en même temps, c’est difficile d’avancer sur un chemin avec des racines, tout en regardant en hauteur.

Nous sommes descendus jusqu’à la mer avec le fort Diamant à la pointe. Nous avons pique niqué au bord de mer.

Nous avons remonté le chemin sous une grosse chaleur, il y avait d’énormes bambous mais toujours pas de paresseux ! Nous avons terminé la boucle du Rorota, en descendant puis en longeant une rivière un peu croupie.

Stop pour rentrer, beaucoup trop facile… pris par des expats bretons qui allaient au même endroit que nous à Cayenne !!!

Jour 12 à 14 : Saint-Laurent du Maroni

A l’est de la Guyane, à la frontière surinamaise. Nous y étions dans le cadre de la formation. C’est un havre de paix.

Nous avons notamment fait de la pirogue et visité le camp de la transportation.

Nous avons même vu un paresseux !!

Jour 15 – Samedi 24 février – Brésil !!!

Petite grasse mat jusqu’à 7h.

Départ à 8h pour l’est de la Guyane : St Georges. Belle route avec une partie sous la pluie.

Nous sommes arrivé vers 10h30, il faisait presque beau et très chaud. Ville sans restaurant. Le seul intérêt est le passage vers le Brésil, en pirogue. Nous avons donc mangé dans un boui-boui et la pluie s’est remise à tomber…

Début d’après-midi : Direction Saut Maripa par une piste sous la pluie, c’était sympa.

14h : départ pour une séance de rafting avec Niak Rafting, dans un cadre incroyable. Il y avait 2 bateaux avec 4 personnes/bateau. Le cadre était magique, la pluie s’est arrêtée et nous avons débuté nos premiers rapides. (je n’ai pas pris de photos, pour une fois du coup je mets le lien de l’endroit !)

Avec Thomas, nous étions devant, c’était cool… on était trempés par les vagues.

Nous avons pris plusieurs rapides, puis nous avons remonté les bateaux par la voie ferrée (la place pour seulement un chariot transportant les bateaux), c’était tellement incroyable, en pleine forêt. C’était top car une partie en descente et on a pu s’installer sur le chariot avec les bateaux. Nous avons refait des rapides, cette fois côté brésilien ! C’était encore bien drôle et plus intense, personne n’est tombé à l’eau. Vraiment une expérience géniale. On a visionné les videos de la Gopro au camp, on a tellement rigolé !

Il était déjà 18h30, il ne pleuvait plus et nous avons fait une partie de la piste de nuit.

Retour à St Georges, pour prendre une pirogue de nuit, à 19h, traverser le fleuve Oyapock et arriver au Brésil à Oyapock, comme le nom du fleuve. On avait l’impression d’être des clandestins haha. Tellement cool d’arriver en pirogue au Brésil !

Direction Rona, un lieu en pleine jungle, canon et le long du fleuve. On a bien mangé et bu quelques verres.

Jour 16 – Dimanche 25 février – Brésil – Kourou

Réveil à l’hôtel Villa Moderna, assez bizarre car petit déjeuner pas très bon et une piscine avec toboggans ! J’ai voulu tester et je me suis rapée les fesses car il n’y avait pas encore d’eau et c’était brûlant.

Traversée d’Oyapock à pied pour nous rendre au fleuve. La ville est très pauvre, avec des bâtiments en ruine.

Traversée en pirogue par l’Oyapock, de jour c’était canon avec un pont ressemblant un peu au Golden Gate Bridge de San Francisco. Retour en France avec une longue route… Thomas a conduit tout le temps.

Stop à Régina, en pensant trouver un resto, raté ! C’était comme à St Georges haha Au final, nous sommes passés devant une auberge qui avait l’air cool et ce fut top.

Retour sur Cayenne à 15h20. Empaquetage rapide de nos affaires pour la semaine.

Arrivée à Kourou à 17h30. Ce fut une grosse journée de voyage !

Direction resto : le Mundo Loco où nous avions dîné avec Guilhem. C’était vraiment très sympa. On était KO et pourtant la nuit n’allait pas être ouf !

Tentative d’endormissement à 21h30… j’ai eu chaud toute la nuit et j’ai du passer les draps dans de l’eau froide.

Ensuite semaine de dingue et expérience vraiment trop trop trop bien !!!

Jour 22 – Samedi 2 mars – Petit Saut

Direction le barrage de Petit Saut pour une belle sortie à la journée, en kayak.

Nous étions avec le prestataire Kano Dilo, un passionné de nature. 9h départ du barrage en kayak (à 2). Il faisait beau et bien chaud, allions nous cramer ?

Durant la matinée, nous avons visité les petits lacets du lac, c’était magique, avec les troncs d’arbres baignant dans l’eau. C’est un lac artificiel fermé par le barrage et qui recouvre une partie de forêt. On a vu des toucans et des singes. Nous déambulions doucement, en essayant d’éviter les arbres. Yann, notre guide, nous racontait des anecdotes.

Stop vers midi sur une petite plage avec apéro dans la forêt et pique-nique. C’était tellement beau, on a même pu se baigner dans le lac. En début d’après midi, une nouvelle belle boucle avec famille de singes au loin.

Il y avait des nuages, une ambiance différente. Je commençais à avoir un peu mal aux bras. Nous avons terminé face au vent, assez hard, mais nous étions les premiers ! Magnifique journée. Constat : de beaux coups de soleil sur les pieds (ne pas négliger les pieds !). Thomas avait, sur les jambes, la marque des chaussettes !

Direction St Laurent du Maroni, à 2h de Petit Saut, avec un stop pour acheter de la Biafine !

Hugues nous accueillait chez lui, une personne avec qui nous avions sympathisé durant le début de la formation à Saint-Laurent du Maroni. Petit resto le soir, la Fine Bouche, très chouette.

Jour 23 – Dimanche 3 mars – Awala – Yalimapo – Javouhey

Départ de chez Hugues pour nous rendre à Javouhey, petite bourgade, où bizarrement, il y avait du monde. C’est un peu comme Cacao, on y vient pour son marché local.

Nous y avons donc déjeuné, asiatique car il y a une grosse communauté là-bas.

Puis direction Awala Yalimapo pour les tortues et la playa. C’est une grande et belle plage dont une partie est à l’embouchure du fleuve Maroni et l’océan. Nous avons marché tout le long de la plage sans voir une seule tortue !

Comme les macareux en Norvège… pourtant c’était le début de la période de reproduction.

Pas vu de tortues mais des méduses roses, incroyables ! Nous nous sommes baignés malgré les méduses… eau claire et cristalline, je rigole. En tous cas, elle était chaude.

Retour sur Cayenne avec quasiment 3h de route.

Dernière semaine :

Il s’est encore écoulé une semaine. Malheureusement, je me suis blessée lors d’un trail à 6h du matin (ça prouve que je ne suis vraiment pas du matin) à la toute fin du séjour.

Ce périple en Guyane était vraiment incroyable. Il n’y a pas du tout de touristes et pourtant ça mérite clairement le détour. Peut être que ce n’est pas plus mal que cette région reste le plus longtemps sans touristes, pour préserver cette nature incroyable, déjà un peu détruite par l’orpaillage illégal…

Crédit à ma maman pour avoir recopié mon carnet de voyage